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MĂ©moirede mon grand-pĂšre en 81 objets. Spectacle bilingue français/LSF. DâaprĂšs une libre adaptation de Thomas Scotto. DurĂ©e : 55 minutes. Tout public Ă partir de 7 ans . Jauge : 200 personnes. Une rue, un jour de brocante. Chacun
Câest pour rendre hommage Ă son grand-pĂšre â qui a combattu sur le saillant dâYpres pendant la PremiĂšre Guerre mondiale â que Paul Gross tenait Ă faire Passchendaele. Lâacteur de 49 ans se souvient de lâĂ©tĂ© 1975, oĂč son hĂ©ros de jeunesse lui avait racontĂ© son expĂ©rience sur le champ de bataille. Ăâa changĂ© ma vie, explique-t-il. Ăa mâa ouvert une porte sur un tout autre monde.» La fin justifie les moyens Paul Gross a dĂ» patienter pendant plusieurs annĂ©es avant de voir son projet de film se concrĂ©tiser. Ă la fin des annĂ©es 1980, alors que les Russes occupaient Kaboul, il mettait les derniĂšres touches Ă son scĂ©nario. Pour amasser les 21 M$ nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation du long mĂ©trage, lâauteur a multipliĂ© les rencontres avec les milliardaires et les dĂ©marches auprĂšs des institutions gouvernementales. Dâordinaire, le plafond pour un film canadien tourne autour de 6 Ă 7 M$, indique-t-il. Quand on veut plus dâargent que ça, on fait une coproduction avec un autre pays. On a Ă©tudiĂ© la possibilitĂ© de coproduire le film avec le Royaume-Uni et lâAllemagne. Mais on a vite laissĂ© tomber, parce que le gros problĂšme avec les coproductions, ce sont les obligations envers les diffĂ©rents partenaires⊠Elles finissent souvent par altĂ©rer lâhistoire. Par exemple, si on sâĂ©tait associĂ©s avec le Royaume-Uni, le personnage principal aurait fini par ĂȘtre un Anglais.» Je ne voulais pas faire ça», ajoute-t-il. Des soldats sur le plateau Un groupe de soldats des Forces canadiennes ont Ă©tĂ© engagĂ©s pour servir de figurants dans la scĂšne finale du long mĂ©trage, celle qui met en scĂšne la bataille de Passchendaele. Quand tu fais un film, câest facile de te perdre dans ce monde de fiction, dans lâimaginaire, observe Paul Gross. La prĂ©sence sur le plateau de ces soldats a donnĂ© une tout autre dimension Ă notre travail. Ăa donnait un sens Ă ce quâon faisait. Et ça nous aidait Ă garder les deux pieds sur terre.»
Ala mĂ©moire de mon grand-pĂšre Ahmed, homme de coeur et de foi, dont la gĂ©nĂ©rositĂ© nâavait dâĂ©gal que son dĂ©vouement Ă ceux quâil aimait. A la mĂ©moire de mon oncle Ahmed, que jâai eu la chance dâaccompagner dans ses moments dâadieu avec ce monde, et dont le dĂ©cĂšs est une leçon dâhumanitĂ©, dâhumilitĂ© et dâamour. A la mĂ©moire de ma petite soeur Hajar, petit ange
Petits passages et anecdotes sur le mĂ©moire de mon grand-pĂšre Francisque, Jean, Joseph RICHARD nĂ© le 12 Octobre 1908 au Mansâ Ă©pisode 1 â En la nuit du 12 octobre 1908, vers les trois heures du matin, au numĂ©ro 110 du boulevard de la RĂ©publique, dans une piĂšce unique donnant sur une cour intĂ©rieure grossiĂšrement pavĂ©e Ă la clartĂ© jaunĂątre et prĂ©caire dâune lampe Ă pĂ©trole fumeuse et nausĂ©abonde, naissait, du ventre de Marie Mathieu nĂ©e RAGEOT, un gros bĂ©bĂ© hurlant que la sage-femme remit sans mĂ©nagement dans le tablier tendu par une voisine bĂ©nĂ©vole, Mme NICOLLE. Quand lâeffervescence fut calmĂ©e, les bassins vidĂ©s dans la rigole qui coulait devant la porte, la mĂšche de la lampe mouchĂ©e, lâeau Ă©pongĂ©e sur le carreau et la mĂšre enfin apaisĂ©e sur le lit de fer retapĂ© Ă la hĂąte, on reprit, afin dâen finir une bonne fois pour toutes, la vieille discussion sur les prĂ©noms Ă donner Ă lâenfant. Lâappellerait-on Julien, comme le grand-pĂšre maternel mort depuis une quinzaine dâannĂ©es ou Francisque comme cet homme Ă©mu et maladroit qui ne savait guĂšre quelle attitude adopter devant ce miracle dâune naissance qui lâintronisait pĂšre de famille, ou bien Alfred comme le cousin riche et Ă©ventuellement tutĂ©laire. Finalement ce fut sous les vocables de Francisque bien prĂ©ciser Francisque, Julien MATHIEU que le lendemain, sur les registres dâĂ©tat-civil de la Mairie du Mans Sarthe on inscrivit, il y a soixante-dix ans, celui qui Ă©crit ces lignes. Mais, trĂšs tĂŽt, pour me diffĂ©rencier de mon pĂšre quâon appelait dâailleurs communĂ©ment Franci, je devins Julien Mathieu. Cette intervention de prĂ©noms lĂ©gaux allait, plus tard, me valoir quelques mĂ©comptes dans mes rapports avec les diverses administrations auxquelles jâaurais Ă faire au cours de ma vie de citoyen. Pour lâheure, choyĂ© plus que de convenance par une mĂšre toujours inquiĂšte et une grande mĂšre maternelle certes plus cohĂ©rente dans les diagnostics dont elle sanctionnait mes colĂšres affamĂ©es ou mes apathies repues, je poussais, jeune plante vivace, Ă cause ou en dĂ©pit dâexcĂšs de soins et dâune Ă©touffante tendresse. Jâai retrouvĂ© dans mes archives familiales un ticket de pesĂ©e indiquant quâĂ cinq mois et demi, mon poids atteignait 7 kilos 200, ce qui nâĂ©tait pas si mal et dĂ©notait chez le sujet, une robuste santĂ©. NĂ©anmoins la moindre montĂ©e de tempĂ©rature, la plus lĂ©gĂšre accĂ©lĂ©ration du pouls que mon pĂšre, qui avait Ă©tĂ© infirmier durant son service en AlgĂ©rie, tĂątait au jugĂ©, les yeux au plafond, crĂ©ait dans la maisonnĂ©e, une dĂ©risoire panique. On ne lĂ©sinait pas sur les symptĂŽmes ; câĂ©tait la mĂ©ningite, le croup, la pneumonie quâon envisageait dâabord comme affection possible, sinon probable. Quand il Ă©tait lĂ , mon pĂšre courait Place de lâEperon chez le docteur Mordret qui mâavait pris en charge puis chez lâherboriste Mainguait, de la rue Nationale que ma grand-mĂšre sâentĂȘtait Ă appeler la rue Basse. Le mĂ©decin affirmait que je nâavais rien quâun gros rhume ou quâune petite indigestion et rĂ©digeait une ordonnance anodine. Le Mans â Place de lâEperon Quinze mois aprĂšs moi, me naissait une petite sĆur quâon prĂ©nomma Madeleine ; mais ma mĂšre avait dĂ©pensĂ© pour moi tant dâamour exclusif que ma sĆur fut toujours un peu lĂ©sĂ©e de tendresse. Elle avait un bon fond et nâen fut pas jalouse. Madeleine eut, durant les quarante annĂ©es quâelle vĂ©cut, une existence effacĂ©e. Le monde nâĂ©tait pas Ă sa mesure. Elle nây Ă©tait pas destinĂ©e. A vingt et un an, contre le grĂ© de notre mĂšre, elle entra au noviciat des franciscaines en la communautĂ© des ChĂątelets » prĂšs de Saint Brieuc. AprĂšs six mois, elle en revenait. Sa santĂ©, dĂ©jĂ fragile ne lui permettait pas de suivre la rĂšgle. Par la suite, elle contracta une sorte de mal de Pott aggravĂ© dâune hypertension incurable qui la traĂźna dâhĂŽpital en hĂŽpital, de maison de repos en centre hospitalier, jusquâĂ sa mort qui nous dĂ©sespĂ©ra longuement, ma mĂšre et moi. Je nâavais pas trois ans quand enfin, mes parents purent quitter le pauvre rez-de-chaussĂ©e oĂč jâĂ©tais nĂ© pour un logement plus dĂ©cent sis dans le quartier de la Gare. Les cinq que nous Ă©tions sây sentirait moins Ă lâĂ©troit. Il Ă©tait dâun aspect plus convenable. Ses abords avec, en face, bordĂ©e dâun long mur de pierre, une grande propriĂ©tĂ© oĂč dĂ©passaient des arbres imposants, Ă©taient plus salubres que la courĂ©e » qui mâavait vu naĂźtre. Mon pĂšre Ă©tait Ă vingt petites minutes du dĂ©pĂŽt des machines, son lieu de travail et ma grand-mĂšre, pas beaucoup plus loin de la vieille Ă©glise de la couture quâelle allait frĂ©quenter avec beaucoup de fidĂ©litĂ©. Le Mans â Eglise de la Couture SituĂ©e entre deux voies Ă forte dĂ©clivitĂ©, les rues de Bel-Air et de Wagram qui descendaient de lâavenue Thier vers le Bourg-BelĂ©, la rue de Navarin oĂč nous allions habiter durant une douzaine dâannĂ©es comptait, en sa premiĂšre partie lâautre se terminant de trois Ă quatre cents mĂštres plus loin sur la rue de Fleurus une quinzaine de numĂ©ros tous impairs. Notre logement qui portait le chiffre 9 Ă©tait, parmi dâautres Ă peu prĂšs semblables une de ces constructions locales quasi centenaires dĂ©nommĂ©es maisons mancelles. Au rez-de-chaussĂ©e, sur une cave Ă vasistas oĂč lâon entreposait le charbon et oĂč bricolait notre pĂšre, Ă©tait deux piĂšces. Lâune donnait sur la rue. Mes parents y couchaient dans des meubles modern-style achetĂ©s Ă crĂ©dit chez Dufayel. Au-dessus dâun crucifix au bĂ©nitier toujours vide pendait un Ă©trange tableau dans son cadre tarabiscotĂ© reprĂ©sentant une petite fille Ă la mode du troisiĂšme Empire. Un large accro crevait la toile Ă lâun de ses angles. Je nâai jamais su les origines de cette peinture dont, au surplus, nul dâentre nous ne se souciait. La deuxiĂšme piĂšce oĂč menait un corridor desservant lâentrĂ©e du logis, donnait dâautre part sur un jardin potager, on y venait par un perron Ă©gayĂ© des branches noueuses dâune odorante glycine. Dix marches de pierre usĂ©e permettaient dâaccĂ©der Ă une courette coiffĂ©e de vigne vierge, des moineaux piailleurs sây Ă©battaient aux beaux jours ; au fond du jardin trĂŽnaient » les cabinets, Ă©dicule campagnard qui chaque annĂ©e un curage dont le relent affectait toute une partie de la journĂ©e, lâentourage ; mais cette opĂ©ration sanitaire constituait pour nous, les gosses, une Ă©tonnante distraction. Le matin, attelĂ©e de deux chevaux placides, une machine Ă vapeur avec son lourd volant de fonte sa bielle aux mouvements presque humains, son piston au joli bruit de soie froissĂ©e et ses deux petites boules rĂ©gulatrices qui tournaient en sâĂ©cartant, se rangeait devant chez nous ; elle Ă©tait accompagnĂ©e du rĂ©servoir Ă vidange. EnclenchĂ©es Ă la base de lâĂ©norme tonne, des tuyaux enclavĂ©s lâun dans lâautre, formaient un long boa qui, par le corridor, la cuisine, le jardin, allait plonger sa gueule aspirante dans la fosse. Le mĂ©canicien avait mis en marche la pompe Ă vapeur et la puante opĂ©ration durait toute la matinĂ©e cependant que le servants, assis au bord du trottoir, mangeaient tranquillement et sans dĂ©goĂ»t leur casse-croĂ»te matinal ce qui nous Ă©tonnait bien peu.
Lavie Ă VILLARICOS Ă©tant trop difficile, lui et ses parents dĂ©mĂ©nagĂšrent Ă MAZARRON dans la province de MURCIA pour travailler dans les mines de fer. A lâĂąge de 7 ans Francisco mon grand-pĂšre, descendait au fond des mines pour en extraire le minerai. Ma grand-mĂšre Juana est nĂ©e Ă AGUILAS le 29/11/1897, dans la province de MURCIA.
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Ă la mĂ©moire de mon Grand-pĂšre â Tamar Artaner [22/12/2020] â Tamar Artaner Dons pour Soutenir notre Douce et Tendre ArmĂ©nie. Pour soulager, aider et tĂ©moigner de notre gratitude envers notre peuple qui lutte
LidĂ©e a pris forme aprĂšs la disparition de son grand-pĂšre en dĂ©cembre 2021. LicenciĂ© Ă LâĂtoile cycliste de Pluvigner (Morbihan), Bastien Hourman, 21 ans, traverse la Bretagne Ă vĂ©lo
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à la mémoire de mon grand pÚre