Ala mĂ©moire de nos pĂšres. Par Youssouf Omarjee - PubliĂ© le Samedi 18 Juin 2022 Ă  11:57. En cette veille de FĂȘte des PĂšres, j’écris pour saluer la mĂ©moire de mon pĂšre biologique qui a
Des bateaux Ă  l’ancre, un froid polaire et un beau soleil
 En ce matin glacĂ© de janvier, le lieu oĂč RĂ©mi ChayĂ© donne ses interviews a des airs de dĂ©cor maritime de Tout en haut du monde, son merveilleux film d’animation, qui sort demain dans toutes les bonnes yeux cernĂ©s, le cinĂ©aste semble un rien fatiguĂ© et un peu inquiet. Ce film, rĂ©cit initiatique dans lequel une jeune fille de l’aristocratie russe du XIXe siĂšcle part vers le pĂŽle Nord Ă  la recherche de son grand-pĂšre explorateur, RĂ©mi ChayĂ© le porte depuis dix ans !On peut dire qu’il partage avec Sasha, son hĂ©roĂŻne principale, la persĂ©vĂ©rance des grands aventuriers. Il a essuyĂ© beaucoup de tempĂȘtes, rĂ©parĂ© les dĂ©fauts de conception et avaries, dĂ©sespĂ©rĂ© de voir son navire cinĂ©matographique arriver Ă  bon port
 avant l’heureux le sillage de crĂ©ateurs talentueux J’ai eu la chance de trouver des producteurs et des scĂ©naristes animĂ©s de la mĂȘme envie tenace de faire ce film. Mais j’ai aussi eu l’occasion de dĂ©buter dans ce mĂ©tier avec des cinĂ©astes exigeants qui m’ont donnĂ© le goĂ»t du bel ouvrage. »Son regard s’illumine alors pour Ă©voquer la sagesse » de Jean-François Laguionie L’üle de Black MĂłr, 2004, Le Tableau, 2011, le savoir-faire » de Dominique MonfĂ©ry KĂ©rity, la maison des contes, 2009 ou le souci du dĂ©tail » de Tomm Moore Brendan et le secret de Kels, 2009.Avant de travailler avec ces pointures de l’animation europĂ©enne, le petit RĂ©mi avait dĂ©vorĂ© les AstĂ©rix, Gaston et Lucky Luke de la bibliothĂšque municipale de Poitiers, la ville qui l’a vu naĂźtre en 1968. Enfant, je me destinais Ă  faire de la BD. Mon prof d’histoire-gĂ©o me passait un savon quand je dessinais des chevaliers du Moyen Âge sur mes cahiers. » Bon Ă©lĂšve, il atterrit en math sup un peu malgrĂ© lui, mais lĂąche vite la calculette pour les crayons et s’inscrit Ă  Penninghen, Ă©cole d’art graphique parisienne aussi prestigieuse que goĂ»t du collectifSes parents, un professeur de mathĂ©matiques et une infirmiĂšre, lui donnent six mois pour rĂ©ussir
 MalgrĂ© la discipline de fer, il s’accroche et apprend le dessin Ă  l’ancienne ». Puis il se cherche un peu, entre illustration, publicitĂ© et bande dessinĂ©e. Mais ne citez pas le nom de la BD, c’était une erreur de jeunesse
 »De passage Ă  AngoulĂȘme, il prĂ©sente son portfolio Ă  un studio d’animation. C’est le dĂ©clic. J’avais envie de travailler dans un collectif au sein duquel j’apprenais des autres dans une ambiance de travail dĂ©tendue. »RĂ©mi ChayĂ© travaille sur les story-boards – sorte de bande dessinĂ©e du film avant sa rĂ©alisation – des films de Jean-François Laguionie, et supervise les tĂąches sous-traitĂ©es en Asie. Il en garde une expĂ©rience amĂšre de la dĂ©localisation. PayĂ©s des clopinettes, les animateurs chinois ou nord-corĂ©ens, si appliquĂ©s soient-ils, ne peuvent pas donner autant que des artistes français. »Passer derriĂšre la camĂ©raIl a donc tenu Ă  ce que la production de son film reste en France Ă  90 %, le restant ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au Danemark, pour des raisons artistiques mais aussi politiques, car j’ai envie que les animateurs français puissent vivre de leurs compĂ©tences ». Mais le made in France » a un coĂ»t il a fallu faire des choix pour ramener le budget de Tout en haut du monde de 9 millions Ă  6 millions d’euros
En 2003, il ressent le besoin de se former au mĂ©tier de rĂ©alisateur de cinĂ©ma d’animation. Il s’inscrit Ă  la PoudriĂšre, Ă©cole cofondĂ©e prĂšs de Valence par Jacques-RĂ©my Girerd, le patron du studio Folimage. C’est lĂ , en 2005, que Claire Paoletti vient lui proposer de rĂ©aliser Tout en haut du monde dont elle a Ă©crit une premiĂšre mouture du et transmission Elle voulait Ă©crire une quĂȘte autour de la question de la transmission. Or, c’est un thĂšme que j’ai abordĂ© dans mes courts mĂ©trages. Mes grands-pĂšres ont beaucoup comptĂ© pour moi. Ils avaient quelque chose de romanesque, l’un n’avait qu’une seule dent et fumait sa pipe, l’autre me racontait la guerre de 1940 qui lui avait laissĂ© une jambe raide. J’ai toujours ressenti une frustration de ne pas avoir conservĂ© leur tĂ©moignage. »AprĂšs l’exploration du pĂŽle Nord par la jeune Sasha, dans Tout en haut du monde, son prochain long mĂ©trage portera sur une autre conquĂȘte, celle de l’Ouest amĂ©ricain par Martha Jane Cannary, 11 ans, et future Calamity Jane. Encore un personnage fĂ©minin fort, dont l’opiniĂątretĂ© n’a rien Ă  envier Ă  celle de RĂ©mi inspiration La culture du vide et du plein »RĂ©mi ChayĂ© est passionnĂ© par la Russie et ses peintres, les romans de Jules Verne et Jack London
 Tout le portait donc Ă  rĂ©aliser Tout en haut du monde dont le souffle Ă©pique n’est pas sans rappeler les romans d’aventures de l’enfance. Le graphisme Ă©purĂ© du film est inspirĂ© des affiches des compagnies ferroviaires amĂ©ricaines du XIXe siĂšcle, avec de grands aplats de pour sa part, emprunte au style japonais, marquĂ© par des poses fortes et une Ă©conomie de dessins. J’aime cette culture du vide et du plein le mouvement d’un personnage est plus frappant visuellement quand il est prĂ©cĂ©dĂ© d’un long moment d’immobilitĂ©. »
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MĂ©moirede mon grand-pĂšre en 81 objets. Spectacle bilingue français/LSF. D’aprĂšs une libre adaptation de Thomas Scotto. DurĂ©e : 55 minutes. Tout public Ă  partir de 7 ans . Jauge : 200 personnes. Une rue, un jour de brocante. Chacun

C’est pour rendre hommage Ă  son grand-pĂšre – qui a combattu sur le saillant d’Ypres pendant la PremiĂšre Guerre mondiale – que Paul Gross tenait Ă  faire Passchendaele. L’acteur de 49 ans se souvient de l’étĂ© 1975, oĂč son hĂ©ros de jeunesse lui avait racontĂ© son expĂ©rience sur le champ de bataille. Ç’a changĂ© ma vie, explique-t-il. Ça m’a ouvert une porte sur un tout autre monde.» La fin justifie les moyens Paul Gross a dĂ» patienter pendant plusieurs annĂ©es avant de voir son projet de film se concrĂ©tiser. À la fin des annĂ©es 1980, alors que les Russes occupaient Kaboul, il mettait les derniĂšres touches Ă  son scĂ©nario. Pour amasser les 21 M$ nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation du long mĂ©trage, l’auteur a multipliĂ© les rencontres avec les milliardaires et les dĂ©marches auprĂšs des institutions gouvernementales. D’ordinaire, le plafond pour un film canadien tourne autour de 6 Ă  7 M$, indique-t-il. Quand on veut plus d’argent que ça, on fait une coproduction avec un autre pays. On a Ă©tudiĂ© la possibilitĂ© de coproduire le film avec le Royaume-Uni et l’Allemagne. Mais on a vite laissĂ© tomber, parce que le gros problĂšme avec les coproductions, ce sont les obligations envers les diffĂ©rents partenaires
 Elles finissent souvent par altĂ©rer l’histoire. Par exemple, si on s’était associĂ©s avec le Royaume-Uni, le personnage principal aurait fini par ĂȘtre un Anglais.» Je ne voulais pas faire ça», ajoute-t-il. Des soldats sur le plateau Un groupe de soldats des Forces canadiennes ont Ă©tĂ© engagĂ©s pour servir de figurants dans la scĂšne finale du long mĂ©trage, celle qui met en scĂšne la bataille de Passchendaele. Quand tu fais un film, c’est facile de te perdre dans ce monde de fiction, dans l’imaginaire, observe Paul Gross. La prĂ©sence sur le plateau de ces soldats a donnĂ© une tout autre dimension Ă  notre travail. Ça donnait un sens Ă  ce qu’on faisait. Et ça nous aidait Ă  garder les deux pieds sur terre.»

Ala mĂ©moire de mon grand-pĂšre Ahmed, homme de coeur et de foi, dont la gĂ©nĂ©rositĂ© n’avait d’égal que son dĂ©vouement Ă  ceux qu’il aimait. A la mĂ©moire de mon oncle Ahmed, que j’ai eu la chance d’accompagner dans ses moments d’adieu avec ce monde, et dont le dĂ©cĂšs est une leçon d’humanitĂ©, d’humilitĂ© et d’amour. A la mĂ©moire de ma petite soeur Hajar, petit ange
Petits passages et anecdotes sur le mĂ©moire de mon grand-pĂšre Francisque, Jean, Joseph RICHARD nĂ© le 12 Octobre 1908 au Mans– Ă©pisode 1 – En la nuit du 12 octobre 1908, vers les trois heures du matin, au numĂ©ro 110 du boulevard de la RĂ©publique, dans une piĂšce unique donnant sur une cour intĂ©rieure grossiĂšrement pavĂ©e Ă  la clartĂ© jaunĂątre et prĂ©caire d’une lampe Ă  pĂ©trole fumeuse et nausĂ©abonde, naissait, du ventre de Marie Mathieu nĂ©e RAGEOT, un gros bĂ©bĂ© hurlant que la sage-femme remit sans mĂ©nagement dans le tablier tendu par une voisine bĂ©nĂ©vole, Mme NICOLLE. Quand l’effervescence fut calmĂ©e, les bassins vidĂ©s dans la rigole qui coulait devant la porte, la mĂšche de la lampe mouchĂ©e, l’eau Ă©pongĂ©e sur le carreau et la mĂšre enfin apaisĂ©e sur le lit de fer retapĂ© Ă  la hĂąte, on reprit, afin d’en finir une bonne fois pour toutes, la vieille discussion sur les prĂ©noms Ă  donner Ă  l’enfant. L’appellerait-on Julien, comme le grand-pĂšre maternel mort depuis une quinzaine d’annĂ©es ou Francisque comme cet homme Ă©mu et maladroit qui ne savait guĂšre quelle attitude adopter devant ce miracle d’une naissance qui l’intronisait pĂšre de famille, ou bien Alfred comme le cousin riche et Ă©ventuellement tutĂ©laire. Finalement ce fut sous les vocables de Francisque bien prĂ©ciser Francisque, Julien MATHIEU que le lendemain, sur les registres d’état-civil de la Mairie du Mans Sarthe on inscrivit, il y a soixante-dix ans, celui qui Ă©crit ces lignes. Mais, trĂšs tĂŽt, pour me diffĂ©rencier de mon pĂšre qu’on appelait d’ailleurs communĂ©ment Franci, je devins Julien Mathieu. Cette intervention de prĂ©noms lĂ©gaux allait, plus tard, me valoir quelques mĂ©comptes dans mes rapports avec les diverses administrations auxquelles j’aurais Ă  faire au cours de ma vie de citoyen. Pour l’heure, choyĂ© plus que de convenance par une mĂšre toujours inquiĂšte et une grande mĂšre maternelle certes plus cohĂ©rente dans les diagnostics dont elle sanctionnait mes colĂšres affamĂ©es ou mes apathies repues, je poussais, jeune plante vivace, Ă  cause ou en dĂ©pit d’excĂšs de soins et d’une Ă©touffante tendresse. J’ai retrouvĂ© dans mes archives familiales un ticket de pesĂ©e indiquant qu’à cinq mois et demi, mon poids atteignait 7 kilos 200, ce qui n’était pas si mal et dĂ©notait chez le sujet, une robuste santĂ©. NĂ©anmoins la moindre montĂ©e de tempĂ©rature, la plus lĂ©gĂšre accĂ©lĂ©ration du pouls que mon pĂšre, qui avait Ă©tĂ© infirmier durant son service en AlgĂ©rie, tĂątait au jugĂ©, les yeux au plafond, crĂ©ait dans la maisonnĂ©e, une dĂ©risoire panique. On ne lĂ©sinait pas sur les symptĂŽmes ; c’était la mĂ©ningite, le croup, la pneumonie qu’on envisageait d’abord comme affection possible, sinon probable. Quand il Ă©tait lĂ , mon pĂšre courait Place de l’Eperon chez le docteur Mordret qui m’avait pris en charge puis chez l’herboriste Mainguait, de la rue Nationale que ma grand-mĂšre s’entĂȘtait Ă  appeler la rue Basse. Le mĂ©decin affirmait que je n’avais rien qu’un gros rhume ou qu’une petite indigestion et rĂ©digeait une ordonnance anodine. Le Mans – Place de l’Eperon Quinze mois aprĂšs moi, me naissait une petite sƓur qu’on prĂ©nomma Madeleine ; mais ma mĂšre avait dĂ©pensĂ© pour moi tant d’amour exclusif que ma sƓur fut toujours un peu lĂ©sĂ©e de tendresse. Elle avait un bon fond et n’en fut pas jalouse. Madeleine eut, durant les quarante annĂ©es qu’elle vĂ©cut, une existence effacĂ©e. Le monde n’était pas Ă  sa mesure. Elle n’y Ă©tait pas destinĂ©e. A vingt et un an, contre le grĂ© de notre mĂšre, elle entra au noviciat des franciscaines en la communautĂ© des ChĂątelets » prĂšs de Saint Brieuc. AprĂšs six mois, elle en revenait. Sa santĂ©, dĂ©jĂ  fragile ne lui permettait pas de suivre la rĂšgle. Par la suite, elle contracta une sorte de mal de Pott aggravĂ© d’une hypertension incurable qui la traĂźna d’hĂŽpital en hĂŽpital, de maison de repos en centre hospitalier, jusqu’à sa mort qui nous dĂ©sespĂ©ra longuement, ma mĂšre et moi. Je n’avais pas trois ans quand enfin, mes parents purent quitter le pauvre rez-de-chaussĂ©e oĂč j’étais nĂ© pour un logement plus dĂ©cent sis dans le quartier de la Gare. Les cinq que nous Ă©tions s’y sentirait moins Ă  l’étroit. Il Ă©tait d’un aspect plus convenable. Ses abords avec, en face, bordĂ©e d’un long mur de pierre, une grande propriĂ©tĂ© oĂč dĂ©passaient des arbres imposants, Ă©taient plus salubres que la courĂ©e » qui m’avait vu naĂźtre. Mon pĂšre Ă©tait Ă  vingt petites minutes du dĂ©pĂŽt des machines, son lieu de travail et ma grand-mĂšre, pas beaucoup plus loin de la vieille Ă©glise de la couture qu’elle allait frĂ©quenter avec beaucoup de fidĂ©litĂ©. Le Mans – Eglise de la Couture SituĂ©e entre deux voies Ă  forte dĂ©clivitĂ©, les rues de Bel-Air et de Wagram qui descendaient de l’avenue Thier vers le Bourg-BelĂ©, la rue de Navarin oĂč nous allions habiter durant une douzaine d’annĂ©es comptait, en sa premiĂšre partie l’autre se terminant de trois Ă  quatre cents mĂštres plus loin sur la rue de Fleurus une quinzaine de numĂ©ros tous impairs. Notre logement qui portait le chiffre 9 Ă©tait, parmi d’autres Ă  peu prĂšs semblables une de ces constructions locales quasi centenaires dĂ©nommĂ©es maisons mancelles. Au rez-de-chaussĂ©e, sur une cave Ă  vasistas oĂč l’on entreposait le charbon et oĂč bricolait notre pĂšre, Ă©tait deux piĂšces. L’une donnait sur la rue. Mes parents y couchaient dans des meubles modern-style achetĂ©s Ă  crĂ©dit chez Dufayel. Au-dessus d’un crucifix au bĂ©nitier toujours vide pendait un Ă©trange tableau dans son cadre tarabiscotĂ© reprĂ©sentant une petite fille Ă  la mode du troisiĂšme Empire. Un large accro crevait la toile Ă  l’un de ses angles. Je n’ai jamais su les origines de cette peinture dont, au surplus, nul d’entre nous ne se souciait. La deuxiĂšme piĂšce oĂč menait un corridor desservant l’entrĂ©e du logis, donnait d’autre part sur un jardin potager, on y venait par un perron Ă©gayĂ© des branches noueuses d’une odorante glycine. Dix marches de pierre usĂ©e permettaient d’accĂ©der Ă  une courette coiffĂ©e de vigne vierge, des moineaux piailleurs s’y Ă©battaient aux beaux jours ; au fond du jardin trĂŽnaient » les cabinets, Ă©dicule campagnard qui chaque annĂ©e un curage dont le relent affectait toute une partie de la journĂ©e, l’entourage ; mais cette opĂ©ration sanitaire constituait pour nous, les gosses, une Ă©tonnante distraction. Le matin, attelĂ©e de deux chevaux placides, une machine Ă  vapeur avec son lourd volant de fonte sa bielle aux mouvements presque humains, son piston au joli bruit de soie froissĂ©e et ses deux petites boules rĂ©gulatrices qui tournaient en s’écartant, se rangeait devant chez nous ; elle Ă©tait accompagnĂ©e du rĂ©servoir Ă  vidange. EnclenchĂ©es Ă  la base de l’énorme tonne, des tuyaux enclavĂ©s l’un dans l’autre, formaient un long boa qui, par le corridor, la cuisine, le jardin, allait plonger sa gueule aspirante dans la fosse. Le mĂ©canicien avait mis en marche la pompe Ă  vapeur et la puante opĂ©ration durait toute la matinĂ©e cependant que le servants, assis au bord du trottoir, mangeaient tranquillement et sans dĂ©goĂ»t leur casse-croĂ»te matinal ce qui nous Ă©tonnait bien peu.
Lavie Ă  VILLARICOS Ă©tant trop difficile, lui et ses parents dĂ©mĂ©nagĂšrent Ă  MAZARRON dans la province de MURCIA pour travailler dans les mines de fer. A l’ñge de 7 ans Francisco mon grand-pĂšre, descendait au fond des mines pour en extraire le minerai. Ma grand-mĂšre Juana est nĂ©e Ă  AGUILAS le 29/11/1897, dans la province de MURCIA.
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À la mĂ©moire de mon Grand-pĂšre ” Tamar Artaner [22/12/2020] – Tamar Artaner Dons pour Soutenir notre Douce et Tendre ArmĂ©nie. Pour soulager, aider et tĂ©moigner de notre gratitude envers notre peuple qui lutte
LidĂ©e a pris forme aprĂšs la disparition de son grand-pĂšre en dĂ©cembre 2021. LicenciĂ© Ă  L’Étoile cycliste de Pluvigner (Morbihan), Bastien Hourman, 21 ans, traverse la Bretagne Ă  vĂ©lo avss. 467 30 30 275 193 491 14 401 457

à la mémoire de mon grand pÚre