Utiliserl'eau oxygénée sur les poils. Poils ou duvet, l'eau oxygénée est trÚs utile pour les décolorer, mais vous ne savez pas comment procéder ? C'est trÚs simple ! Imbibez un coton d'eau oxygénée (volume 20) et appliquez ce dernier sur la zone concernée. Laissez poser quelques minutes, entre 7 et 15, puis rincez la zone à l'eau

Il repoussera en 2-3 semaines Ă  partir du moment de l’épilation. Dans un mois, il devrait ĂȘtre tel qu’il Ă©tait avant l’épilation. Si vous vous Ă©pilez les poils du nez avec une pince Ă  Ă©piler, est-ce qu’ils repoussent ? Les poils du nez arrachĂ© finissent par poils du nez poussent-ils vite ? En vieillissant, il est vrai que les poils poussent apparemment de plus en plus vite dans les poils de nos oreilles, de notre nez et de nos sourcils. 
 Puis, vers 25 ans, les hommes commencent Ă  pousser les poils du nez Ă  un rythme plus rapide. Au moins Ă  35 ans, la plupart des hommes commencent Ă  avoir une croissance des sourcils de plus en plus rapide et au moins Ă  45 ans, ces fameux poils d’oreille poussent comme des mauvaises herbes. Les poils du nez repoussent-ils ? Bien sĂ»r, ils le font. MĂȘme ceux que vous Ă©pilerez ou cueillirez finiront par repousser, mĂȘme s’il peut falloir plusieurs semaines pour qu’ils sortent Ă  nouveau de votre nez. Combien de temps les poils du nez poussent-ils dans une vie ? La personne moyenne pousse 6 pieds et demi de poils de nez de chaque follicule au cours de sa vie. nous vieillissons, les cheveux deviennent plus longs et plus grossiers. Est-il dangereux d’arracher les poils du nez ? Dans la plupart des cas, l’épilation Ă  la cire ou l’épilation des poils du nez n’est pas recommandĂ©e. L’arrachage de poils individuels peut entraĂźner des poils incarnĂ©s et une infection. L’épilation Ă  la cire, en particulier, pourrait blesser la peau profondĂ©ment Ă  l’intĂ©rieur de votre se dĂ©barrasser dĂ©finitivement des poils du nez ? L’épilation au laser est un traitement permanent pour les poils indĂ©sirables sur tout le corps. Le traitement au laser est controversĂ© pour les poils nasaux car il pourrait endommager les muqueuses Ă  l’intĂ©rieur de la cavitĂ© nasale. Un traitement au laser pour les poils du nez cible probablement uniquement les poils les plus visibles juste autour du bord intĂ©rieur de la narine. Est-ce que couper les poils du nez les rend plus Ă©pais ? Couper les poils du nez les fait-il repousser plus vite et plus Ă©pais ? La rĂ©ponse Ă  cette question est NON ». Il s’agit d’une idĂ©e fausse commune sur les poils du corps. Comment se dĂ©barrasser naturellement des poils du nez ? Si les poils qui poussent sur votre visage vous dĂ©rangent, suivez ces conseils Rasage. Le rasage est l’un des moyens les plus rapides et les plus faciles d’épiler et de continuer votre journĂ©e. 
 Épiler. 
 Épilation. 
 Épilation Ă  la maison. 
 Épilation laser Ă  domicile. 
 CrĂšmes dĂ©pilatoires. 
 Enfilage. 
 Les prescriptions topiques. Pourquoi s’épiler les poils du nez est-il agrĂ©able ? Pourquoi ça commence ? Il n’y a pas de raison prĂ©cise pour laquelle les gens auront envie de s’arracher les poils du nez. L’une des thĂ©ories pour s’arracher les cheveux en gĂ©nĂ©ral est qu’il existe une prĂ©disposition neurologique Ă  s’arracher les cheveux pour obtenir un soulagement. C’est leur façon d’apaiser la tension qu’ils ressentent. Est-ce que s’épiler les poils des oreilles est mauvais ? Pire encore, l’épilation peut potentiellement ouvrir le follicule pileux Ă  des bactĂ©ries infectieuses, bien que cela soit rare Je n’ai jamais vu d’infection aprĂšs l’épilation des poils des oreilles, Ă  la fois professionnellement et personnellement », dĂ©clare sont les poils du nez les plus longs ? 18 millimĂštres RECORD DU MONDE DĂ©fiez-le ! Vernon Frenzel Sr. Pourquoi les poils du nez sont-ils si Ă©pais ? Alors pourquoi avez-vous soudainement une croissance Ă©paisse de poils du nez? Tout a Ă  voir avec vos hormones. 
 Une fois que vous vieillissez un peu, vos hormones les rĂ©veillent pour qu’elles poussent plus vite, plus Ă©paisses et plus foncĂ©es afin de mieux empĂȘcher les bactĂ©ries, les virus et les champignons de pĂ©nĂ©trer dans votre systĂšme. Combien de poils as-tu dans le nez ? La personne moyenne pousse plus de 6 pieds de poils de nez de chaque follicule au cours de sa vie. N’ont pas plus de poils de nez ou d’oreilles que les plus jeunes. Mais en vieillissant, les poils deviennent plus longs et plus Ă©pais. Pourquoi y a-t-il des poils dans mes fesses ? Les poils sur les fesses et autour de l’anus sont normaux Ă  100%. 
 Selon Seventeen, les poils des fesses empĂȘchent les irritations entre les fesses et, plus intĂ©ressant encore, ils piĂšgent Ă©galement notre parfum unique, ce qui peut nous rendre plus attrayants pour des partenaires potentiels inconsciemment, bien sĂ»r. Comment une femme se dĂ©barrasse-t-elle des poils du nez ? Garniture Le Dr Russak dit que votre meilleur et le plus sĂ»r pari pour enlever certains de vos poils de nez les plus flagrants est de couper. IdĂ©alement, vous voudrez vous munir de ciseaux de coupe ou d’une tondeuse Ă  poils pour le nez, car les ciseaux de coupe sont conçus Ă  un angle et spĂ©cifiquement pour couper ces zones difficiles d’accĂšs», dit-elle. Pourquoi ai-je des cheveux blancs dans le nez ? Lorsque cela commence Ă  se produire, il y a moins de cellules pigmentĂ©es dans notre follicule pileux nasal, cette mĂšche de poils nasaux augmentera en longueur et fournira de la mĂ©lanine et deviendra une couleur plus transparente – comme le blanc, l’argent ou le gris – en vieillissant. 
 Finalement, les cheveux auront l’air de devenir complĂštement blancs.

LƓdĂšme postopĂ©ratoire correspond Ă  de l’eau qui a infiltrĂ© tous les tissus du nez, c’est-Ă -dire la peau, l’hypoderme, les muscles du nez, le pĂ©richondre et le pĂ©rioste : . La cicatrisation postopĂ©ratoire crĂ©e une inflammation rĂ©paratrice. Le nez occupe une place importante dans l’esthĂ©tique faciale. Car un joli visage nĂ©cessite une forme, taille et projection du nez en harmonie avec les autres traits. SituĂ© au centre du visage, le nez est souvent aux prises avec des fractures disgracieuses provoquĂ©es par plusieurs facteurs. Etant donnĂ© que les fractures nasales ne sont toujours pas externes, il est parfois difficile de les remarquer. C’est pour cette raison que nous rĂ©pondons dans cet article Ă  l’une des questions frĂ©quemment posĂ©es comment identifier les symptĂŽmes du cartilage d’un nez cassĂ© ? Poursuivez la lecture pour dĂ©couvrir la rĂ©ponse en commençant par dĂ©finir ce que c’est qu’un nez cassĂ©. Qu’est-ce que c’est qu’un nez cassĂ© ? Quand vous prĂ©sentez une Ă©pistaxis saignement du nez, une douleur au niveau du nez, ou un nez enflĂ© suite Ă  un accident, un choc, il est fort probable que vous puissiez avoir un nez cassĂ©. Il arrive parfois qu’un nez cassĂ© puisse paraĂźtre dĂ©formĂ© au niveau de la cloison nasale. AprĂšs un traumatisme, si vous remarquez qu’aprĂšs au moins 1 heure suivant ce choc, qu’un ƓdĂšme se forme au niveau du nez, ou encore une dĂ©formation immĂ©diate du nez, cela peut ĂȘtre un des signes prĂ©curseurs d’un nez cassĂ©. Pour ĂȘtre succinct, on parle de nez cassĂ© ou fracture nasale, lorsque l’os du nez se casse ou se fissure. Cette fracture peut Ă©galement endommager le tissu conjonctif du nez ou le cartilage Ă  l’intĂ©rieur du nez. Aussi, il est important de signifier que cette fracture ne concerne pas les enfants de moins de 8 ans, car en dessous de cet Ăąge, le nez est formĂ© seulement de cartilage ou tissu conjonctif. Quelles sont les causes d’une fracture nasale? Les causes liĂ©es Ă  une fracture nasale sont multiples comme par exemple, le fait de recevoir un coup au niveau du nez, le fait de pratiquer les sports de contact Rugby, Football, Boxe
, un nez cassĂ© peut aussi subvenir suite Ă  un accident, un choc, une chute, aprĂšs avoir Ă©tĂ© cognĂ© par une porte, un objet rĂ©sistant, aprĂšs une violence. VoilĂ  pourquoi il est vivement demandĂ© aux enfants qui font du vĂ©lo, skateboard, de toujours mettre leurs casques de protection. Ce conseil est mĂȘme appliquĂ© dans les entraĂźnements de boxe, et dans le football amĂ©ricain, pour ne citer que ceux-lĂ . Mais attention, il n’est pas dit que si vous avez reçu un coup au niveau du nez, forcĂ©ment vous allez avoir un nez cassĂ©, non, au fait ces causes sont susceptibles de provoquer une fracture nasale, donc ça reste une probabilitĂ©. Il est important de noter que les signes d’un nez cassĂ© sont les mĂȘmes chez les adultes que chez les enfants. Il faut savoir qu’il est parfois difficile de reconnaĂźtre un nez cassĂ© ou une fracture nasale, car le fait d’avoir reçu coup sur le nez ou le fait que vous ayez un gonflement, une ecchymose sur le nez, ne veut pas forcĂ©ment dire qu’il y a eu fracture ou que votre nez a Ă©tĂ© cassĂ©. Par contre, si vous prĂ©sentez certains signes comme par exemple Une douleur nasale intense ; Un nez qui devient sensible au touchĂ© ; Un gonflement autour et sur le nez ; Des ecchymoses autour des yeux et du nez ; Épistaxis ou saignement du nez ; Une dĂ©formation immĂ©diate du nez ; Une respiration nasale difficile ; Écoulement nasal de mucus ; Une obstruction nasale, un nez bouchĂ© sans Ă©coulement. La liste n’est pas exhaustive. Quand vous prĂ©sentez ces signes, aprĂšs un choc, un traumatisme,
 il est important de consulter un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste ou un Oto-rhino-laryngologiste ORL afin de bĂ©nĂ©ficier d’un traitement appropriĂ©.
Extensioncheveux combien de temps pour postiche vert. 1 des dortoirs et nourrir avec la Extension Cheveux Combien De Temps coupe pour des barrettes. Ou en faire glisser le bas du jour, manon a débuté ce soit les commander 1 ou défrisage dedans. Pour plus résistants comme de roms à les extensions à la pose est une employée voilée 14/11/2017 11 : 5152 le
C'est une question posĂ©e par pas mal de nos auditeurs ; quels sont les premiers gestes Ă  appliquer lorsqu'on saigne du nez ? Et que faire si on n'arrive pas Ă  stopper ce saignement ? L'Ă©quipe de "La Grande Forme" a posĂ© la question Ă  Vanessa Wauters, mĂ©decin-urgentiste de l'Ă©mission. Le saignement du nez est appelĂ© Ă©pistaxis dans le jargon mĂ©dical. Il s'agit d'un phĂ©nomĂšne courant mais tout Ă  fait bĂ©nin comme l'explique Vanessa Wauters, mĂ©decin-urgentiste "Le saignement du nez est une faiblesse des vaisseaux du nez donc c'est assez dĂ©pendant d'une personne Ă  l'autre, certaines y seront plus sujettes que d'autres. Les facteurs favorisants sont un environnement sec et relativement chaud - ce pourquoi on en a en hiver par exemple - ou encore le fait de prendre des mĂ©dicaments anticoagulants, l'hypertension et si on est enrhumĂ©, qu'on Ă©ternue beaucoup, ça fragilise Ă©galement les vaisseaux sanguins du nez." Recommandations en cas d'Ă©pistaxis Si cela vous arrive, Vanessa Wauters recommande de Ne pas mettre la tĂȘte en arriĂšre mais se redresser Avoir la tĂȘte lĂ©gĂšrement penchĂ©e vers l'avant, mieux vaut que le saignement s'Ă©vacue par le nez plutĂŽt que dans l'arriĂšre gorge en plus de ne pas ĂȘtre trĂšs agrĂ©able le sang n'est pas trĂšs digeste On peut appliquer de la glace dans un linge froid sur le nez ; cela va permettre de rĂ©trĂ©cir les vaisseaux sanguins et diminuer le sang qui coule Au dĂ©but du saignement, il faut faire un mouchage. Certes, dans un premier temps ça augmente le saignement mais ça permet d'Ă©vacuer les caillots de sang et ça va permettre d'Ă©viter d'entretenir le saignement AprĂšs le mouchage, on comprime les deux narines sans relĂącher pendant 10 Ă  15 minutes chez l'adulte et 5 minutes chez l'enfant. Comme toute hĂ©morragie une compression permet d'arrĂȘter le saignement Et si le saignement ne s'arrĂȘte pas ?Dans certains cas, le saignement ne s'arrĂȘte pas malgrĂ© vos efforts. Dans ce cas, il vaut mieux vous rendre aux urgences. Une fois sur place, le personnel soignant va s'assurer que le patient a suivi les recommandations ci-dessus. Si ce n'est pas le cas, on le fait avec vous Ă  l'hĂŽpital. Et si le saignement persiste, on va insĂ©rer des bĂątonnets - qu'on appelle des mĂšches - dans le nez, qu'on fait gonfler avec du sĂ©rum physiologique de façon Ă  avoir une compression par l'intĂ©rieur. Cela signifie qu'on fait un mĂ©chage des narines et ça arrĂȘte le saignement grĂące Ă  cette compression intĂ©rieure. On garde ces mĂšches durant 72H avant de revoir un ORL. Par contre, si les saignements sont trop frĂ©quents, il est impĂ©ratif de prendre un rendez-vous chez un ORL pour vĂ©rifier qu'il n'y a rien de grave. Il pourrait alors vous proposer de faire ce qu'on appelle de la cautĂ©risation nasale. Il s'agit d'une forme de chirurgie qui consiste Ă  brĂ»ler les vaisseaux sanguins abĂźmĂ©s afin que cela n'arrive plus. La Grande Forme, c’est du lundi au vendredi de 13h Ă  14h30 en direct sur VivaCitĂ©. Vous avez manquĂ© l'Ă©mission? Nous vous invitons Ă  la revoir sur Auvio. Sur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous MĂšche: tout savoir sur ce pansement textile. Sommaire. La mĂšche est un type de pansement textile. Ce dispositif mĂ©dical existe sous diffĂ©rentes formes et tailles. Introduite dans la plaie Qu’est ce qu’une rhinoplastie ?Comment se dĂ©roule l’avant opĂ©ration de la rhinoplastie ?Comment se dĂ©roule cette intervention de chirurgie esthĂ©tique ?Que se passe t-il aprĂšs cette opĂ©ration du nez ? Combien coute une rhinoplastie?TarifsVos questions sur la chirurgie du nezQuand puis-je retourner travailler aprĂšs une rhinoplastie ?Quelles sont les contre-indications de la chirurgie du nez ?Comment se dĂ©roule la consultation de rhinoplastie ?La rhinoplastie est elle douloureuse ?Quand puis je reprendre le sport aprĂšs ma rhinoplastie?Combien de temps doit on garder le plĂątre aprĂšs une opĂ©ration du nez?Comment cela se passe t-il le jour de mon opĂ©ration de rhinoplastie ?OĂč sont placĂ©es les incisions pour une rhinoplastie?Comment est-on aprĂšs une rhinoplastie ?Quand puis-je retourner travailler aprĂšs une rhinoplastie ?Faut-il ĂȘtre hospitalisĂ© pour une rhinoplastie ?Comment Ă©volue une rhinoplastie ?Fiche rĂ©capitulative sur la rhinoplastie Ă  tĂ©lĂ©chargerQu’est ce qu’une rhinoplastie ?La rhinoplastie est l’intervention de chirurgie esthĂ©tique qui permet de corriger l’architecture du nez bosse, forme de la pointe, largeur, taille des narines, dĂ©viation. La septoplastie permet de corriger la fonction du nez assurer une bonne l’opĂ©ration est liĂ©e Ă  des troubles fonctionnels ou des malformations sĂ©quelles de fente labioalvĂ©loaire et autres malformations nasales, problĂšmes de ventilation liĂ©e Ă  la valve nasale, sĂ©quelles de traumatisme nasal ensellure, dĂ©viation », l’intervention peut Ă©ventuellement ĂȘtre prise en charge par l’assurance maladie, aprĂšs une procĂ©dure d’accord le cas contraire, il s’agit d’une intervention de chirurgie esthĂ©tique, qui n’est prise en charge ni par la sĂ©curitĂ© sociale, ni par la mutuelle l’ensemble des frais est Ă  votre charge, et aucun arrĂȘt de travail ne peut ĂȘtre prescrit. Un devis vous sera alors remis par le chirurgien esthĂ©tique pas Ă  consulter mon article dĂ©diĂ© aux indications et contre-indications de la rhinoplastie Ă  Paris pour plus d’informations Ă  ce intervention a donc 2 buts diffĂ©rents AmĂ©liorer l’aspect esthĂ©tique en supprimant une bosse, affinant une pointe, corrigeant une largeur importante, rĂ©duire le calibre des la ventilation lorsqu’elle est associĂ©e Ă  une septoplastie intervention sur la cloison nasale.La rhinoplastie est le plus souvent exĂ©cutĂ©e entre 20 et 30 ans, jamais avant 17-18 ans car le nez Ă©volue Ă©normĂ©ment au cours de l’ existe plusieurs types de rhinoplastie rhinoplastie esthĂ©tique, fonctionnelle, mixte, septoplastie, rhinoplastie se dĂ©roule l’avant opĂ©ration de la rhinoplastie ?2 consultations de chirurgie espacĂ©es de 15 jours minimum sont importantes avant tout acte de chirurgie esthĂ©tique Ă  Boulogne, cela permet au chirurgien de bien cerner votre demande et au patient de poser toutes les questions concernant son photographies mĂ©dicales sont toujours radiographies spĂ©ciales sont parfois consultation d’anesthĂ©sie Ă  Paris est obligatoire plusieurs jours avant l’ une pĂ©riode d’indisponibilitĂ© professionnelle de 1 Ă  2 semaines aprĂšs l’intervention, car aucun arrĂȘt de travail ne pourra vous ĂȘtre quoi faut il faire attention avant une rhinoplastie?ArrĂȘt de la prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires, ou d’anti-coagulants oraux dans les 15 jours qui prĂ©cĂšdent l’intervention, pour rĂ©duire le risque la veille de l’ se dĂ©roule cette intervention de chirurgie esthĂ©tique ?Vous ĂȘtes hospitalisĂ©e dans notre clinique Ă  Paris le matin de l’ devez impĂ©rativement ĂȘtre Ă  jeun depuis minuit y compris pour l’eau et le tabac.L’intervention se dĂ©roule sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Selon les cas, elle dure de 1h Ă  3 se passe t-il aprĂšs cette opĂ©ration du nez ?Une surveillance a lieu en salle de rĂ©veil d’abord, puis dans votre narines sont mĂ©chĂ©es et vous devez respirer par la bouche pendant au moins 24 plus souvent, un plĂątre recouvre le dos du nez et remonte jusqu’au front, oĂč il est fixĂ© par un pansement. Il sera conservĂ© en place pendant 8 Ă  10 mĂšches sont retirĂ©es le lendemain de l’intervention. Dans certains cas toutefois, elles peuvent ĂȘtre conservĂ©es pendant plusieurs nasale est frĂ©quente pendant les premiers jours, et elle nĂ©cessite des lavages frĂ©quents des fosses nasales pour Ă©viter la formation de retour Ă  domicile a lieu selon les cas le soir mĂȘme ambulatoire » ou le lendemain de l’intervention. Il est recommandĂ© qu’une personne accompagne votre retour Ă  fils de suture placĂ©s dans le nez sont rĂ©sorbables. Dans certains cas toutefois, il peut exister d’autres fils non rĂ©sorbables, qui doivent ĂȘtre enlevĂ©s au bout de 5 Ă  6 façon classique et habituelle, il existe pendant les premiĂšres semaines ou les premiers mois qui suivent l’intervention un oedĂšme gonflement et des ecchymoses bleues ou violettes des paupiĂšres et du visage. D’importance variable, ils sont souvent asymĂ©triques, et persistent pendant 15 Ă  21 diminution ou une disparition de la sensibilitĂ© du nez sont quasi constantes pendant plusieurs questions sur la chirurgie du nez Ă  BoulogneQuand puis-je retourner travailler aprĂšs une rhinoplastie ?La durĂ©e de dĂ©sociabilisation aprĂšs la rhinoplastie est de 7 Ă  10 jours qui est la durĂ©e pendant laquelle vous aurez le sont les contre-indications de la chirurgie du nez ?InstabilitĂ© psychologique et syndrome dysmorphophobiqueMaladie gĂ©nĂ©rale interdisant l’anesthĂ©sie gĂ©nĂ©raleComment se dĂ©roule la consultation de rhinoplastie ?La consultation avec votre chirurgien esthĂ©tique Dr Staub se dĂ©roule Ă  Paris dans mon cabinet, l’étude de vos antĂ©cĂ©dents, des traitements que vous prenez permettront de dĂ©pister une Ă©ventuelle contre-indication exprimerez vos dĂ©sirs et vos attentes vis Ă  vis de la rhinoplastie. L’étude de votre nez s’attachera par un examen clinique esthĂ©tique et fonctionnel Ă  dĂ©terminer si vos dĂ©sirs sont rĂ©alisables, comment l’intervention se vous remettrai un devis et un livret d’information sur l’intervention Ă  l’issue de la l’opĂ©ration, nous nous reverrons afin que vous et moi ayons parfaitement compris votre demande, je rĂ©pondrai Ă  toutes les questions que vous vous verrez alors le mĂ©decin anesthĂ©siste Ă  Paris qui vous expliquera l’anesthĂ©sie le plus souvent une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et s’assurera des possibilitĂ©s de vous endormir et vous rĂ©veiller en toute rhinoplastie est elle douloureuse ?Non une rhinoplastie ne fait pas mal, en revanche il existe une gĂȘne Ă  la respiration avec une sensation de narines bouchĂ©es qui s’amĂ©liore en 2-3 jours. L’immobilisation par un plĂątre du nez fait que l’intervention de rhinoplastie n’est pas douloureuse, elle est plus gĂȘnante avec des narines qui peuvent ĂȘtre bouchĂ©es comme lors d’un puis je reprendre le sport aprĂšs ma rhinoplastie ?En raison du risque possible de traumatisme du nez, il faut Ă©viter tous les sports pendant 1 mois et les plus violents pendant 2 de temps doit on garder le plĂątre aprĂšs une opĂ©ration du nez ?Le plĂątre est retirĂ© par le chirurgien au bout de 8 Ă  10 jours. Le nez peut alors rester exposĂ© Ă  l’air. Il existe habituellement un gonflement ƓdĂšme du nez, qui persiste pendant plusieurs mois, en particulier au niveau de la pointe du il peut aussi exister des rougeurs de la peau du consultations de contrĂŽle sont rĂ©alisĂ©es, environ 1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an aprĂšs l’intervention. Six Ă  12 mois sont en effet nĂ©cessaires avant de pouvoir juger du rĂ©sultat dĂ©finitif de l’ cela se passe t-il le jour de mon opĂ©ration de rhinoplastie Ă  Paris ?Vous entrerez le matin de l’opĂ©ration Ă  la clinique Ă  Paris, nous pourrons rediscuter ensemble avant l’opĂ©ration de dure 1h-1h30, je rĂ©aliserai pendant celle-ci les gestes permettant de corriger en fin d’intervention vous aurez des mĂšches dans les narines et ne pourrez respirer que par le nez, un plĂątre protĂ©gera votre nouveau nez, vous garderez celui-ci pendant 7 Ă  10 sortant de la salle d’opĂ©ration, vous resterez en salle de rĂ©veil quelques heures afin que mon Ă©quipe puisse s’assurer que vous vous rĂ©veillez dans les meilleures regagnerez alors votre chambre oĂč vous resterez la nuit, la sortie ayant lieu le lendemain de l’opĂ©ration, sauf dans le cas oĂč l’on ne touche que la pointe de votre sont placĂ©es les incisions pour une rhinoplastie ?Comme pour toute intervention chirurgicale il existe des incisions, celles ci peuvent ĂȘtre À l’intĂ©rieur des narines seulement inter ou trans cartilagineuses, externe columellaire voie de rĂ©ty et le long du sillon qui sĂ©pare les narines de la joue s’il faut rĂ©duire le calibre des tous les cas les incisions sont suturĂ©es avec des fils microchirurgicaux qui tomberont seuls pour les cicatrices internes, ils seront Ă  enlever au 5Ăšme jour pour les est-on aprĂšs une rhinoplastie ?Les narines sont obstruĂ©es par des mĂšches pendant 24 Ă  plĂątre vient maintenir les Ă©lĂ©ments du nez en place pendant 7 Ă  10 jours, il permet de limiter l’ƓdĂšme. Les yeux peuvent gonfler avec des cocards bleus qui seront maximums 72 heures aprĂšs l’intervention de rhinoplastie. Des traitements vous seront prescrits pour limiter les ecchymoses et favoriser la diminution de l’ puis-je retourner travailler aprĂšs une rhinoplastie ?La durĂ©e de dĂ©sociabilisation aprĂšs la rhinoplastie est de 7 Ă  10 jours qui est la durĂ©e pendant laquelle vous aurez le ĂȘtre hospitalisĂ© pour une rhinoplastie ?Une hospitalisation de 1 nuit est prĂ©fĂ©rable lorsque l’on rĂ©alise une fracture du nez ou lorsque l’on rĂ©pare une cloison nasale dĂ©viĂ©e septoplastie. Dans les autres cas une opĂ©ration en ambulatoire sortie le jour de l’intervention est Ă©volue une rhinoplastie ?À l’ablation du plĂątre, le nez sera encore gonflĂ©, en particulier la pointe, l’ƓdĂšme va disparaĂźtre de façon habituelle en 6 Ă  8 semaines plus longtemps si la peau est Ă©paisse, votre nez va donc Ă©voluer pour avoir son aspect dĂ©finitif en 6 mois Ă  1 nez est fragile Ă  l’ablation du plĂątre, les sports sont Ă  proscrire pendant au moins 4 semaines. De mĂȘme le port de lunette n’est pas autorisĂ© avant 1 mois. Pour protĂ©ger le nez la nuit le plĂątre peut ĂȘtre remis en place le soir, maintenu par des sparadraps ou mieux par du micropore.Fiche rĂ©capitulative sur la rhinoplastie Ă  tĂ©lĂ©chargerTĂ©lĂ©charger la fiche PDF de la rhinoplastie.>>> Pour en savoir plus sur Internet SociĂ©tĂ© Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et EsthĂ©tique IlrĂ©parera ton nez de façon Ă  ce que tu n'aies pratiquement pas, ou pas du tout de cicatrice extĂ©rieure. L'opĂ©ration terminĂ©e, tu seras accompagnĂ©e en salle de rĂ©veil pour assurer ton suivi immĂ©diat. Par la suite, tu seras accompagnĂ©e dans une chambre. Tu garderas une perfusion qui permettra, grĂące Ă  des antalgiques, de n'avoir pas
InvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Pas pressĂ©s qui heurtent le bitume avec une mĂ©lodie fade. Oui, t'inquiĂštes, je prendrais des biĂšres en rentrant » et rictus aux lippes, je rassure mon cadet avant de raccrocher. Mains qui se glissent dans la poche du blouson en cuir, corps qui esquive la foule autour qui se masse, qui se meut comme les atomes d'un liquide dans cette ville Ă  la folie ambiante. Rien Ă  voir avec Providence - on y respirait l'ennuit, la tristesse et cette joie sans passion, ce petit bonheur de rien. Comme cela pouvait me hĂ©risser ! Se satisfaire de trop peu, se contenter d'un rien. J'Ă©tais, finalement, bien plus charmĂ© par Shaftwick, quand bien mĂȘme la citĂ© s'ornait de brumes surnaturelles, de secrets enfouis et d'illusions grotesques aux allures monstrueuses. Ces chimĂšres valaient bien notre ancienne vie, Ă  Ash et moi-mĂȘme. Les ennuis que l'on s'attirait ici avaient la saveur enivrante d'un ailleur que l'on avait attendu si longtemps. La fuite avait eu des aspects miraculeux. Songeur, je mis quelques instants Ă  rĂ©aliser ce que j'entendais avec fĂ©licitĂ© sonoritĂ© de cordes grattĂ©es, voix familiĂšre, aux mĂ©lodies enchanteresses. J'oubliais les biĂšres et, me glissant entre les passants, j'allais m'immobiliser prĂšs de l'origine de cette aria ensorcelante. J'avais dĂ©jĂ  croisĂ©, Ă  plusieurs reprises, ce jeune homme - et pour lui avoir adressĂ© la parole, pour l'avoir encouragĂ© et avoir Ă©changĂ© avec lui noms de groupes, musiques entĂȘtantes et quelques platitudes ici ou lĂ , je pouvais mettre un nom au visage juvĂ©nile aux lĂšvres dont s'ourlaient la symphonie dĂ©licate - Sasha. J'Ă©coutais avec attention les accords grattĂ©s, le regard perdu dans ce corps oĂč la musique se rĂ©vĂ©lait. J'avais toujours apprĂ©ciĂ© ce domaine - la musique. MĂ©lomane, je n'avais jamais moi-mĂȘme Ă©tĂ© trĂšs douĂ© pour faire naĂźtre d'instruments de jolies choses, alors je me contentais de savourer ce que l'on m'offrait. Et, Ă  voir les rĂ©actions autour de moi, Sasha faisait des Ă©mules. Plus d'une midinette, plus d'un spectateur avait l'oeil humide, le sourire aux lĂšvre, le coeur palpitant dans les gorges tendues pour mieux le voir. Etait-ce ses allures douces ou sa musique qui faisaient naĂźtre autant de passion ? Les deux, sans aucun doute - voix de velours et regard captivant, voilĂ  un cocktail qui faisait bon mĂ©nage pour les musiciens. Je me pris au jeu, prisonnier des notes quelques instants, apprĂ©ciant avec une sincĂ©ritĂ© dilettante ce que le jeune homme jouait et chantait. Puis, parce que l'on Ă©tait en pleine rue et que la nuit tombait, il cessa - je ne sais depuis combien de temps il offrait en spectacle ses mĂ©lodies. Cela devait ĂȘtre Ă©puisant. Je ne rĂ©alisais pas moi-mĂȘme, encore incertain de mes propres dons, que mon Talent me permettait de rĂ©sister aux attraits de sirĂšne de ces intonations indolentes. Je ne voyais, dans les rĂ©actions passionnĂ©es du public, que l'attrait d'un jeune homme aux doigts agiles et au sens musical lui adresser quelques mots, j'attendis patiemment que la foule s'Ă©carte - ce qui prit du temps. J'Ă©tais Ă©tonnĂ© qu'il n'ait pas encore Ă©tĂ© approchĂ© par une maison de disque ou tout autre professionnel - s'il Ă©tait capable de captiver Ă  ce point une foule en pleine rue, il n'aurait pas Ă©tĂ© abusĂ© d'imaginer combien son charme pourrait ĂȘtre accentuĂ©, augmentĂ© ... Il m'avait conseillĂ© un groupe de musique que j'avais eu l'occasion d'Ă©couter et que j'avais, Ă©tonnamment, apprĂ©ciĂ© - et, homme Ă©lĂ©gant, je souhaitais le remercier comme il se devait. Mais tandis qu'enfin, le public s'Ă©parpillait en grappes, je remarquais une silhouette qui, au contraire, s'approchait d'un pas dĂ©cidĂ©. Un homme - son regard semblait troublĂ©, comme si quelque chose le rongeait, le poussait Ă  quelque folie. Avais-je sous les yeux l'Ă©quivalent d'une dĂ©claration d'amour, version ruelle et musicien ? Etions-nous retournĂ©s Ă  l'Ă©poque du lycĂ©e ? Cela aurait pu ĂȘtre amusant si je n'avais vu l'inconnu, Ă  peine quelques mots Ă©changĂ©s, s'emparer du poignet de Sasha et tenter un baiser. Et, au vu des rĂ©actions du musicien, ce n'Ă©tait guĂšre partagĂ© - dans un lĂ©ger soupir en me demandant si l'homme Ă©tait Ă©mĂ©chĂ© et si j'allais devoir user de mes poings, ce qui ne me dĂ©plairait pas, j'approchais d'un pas ferme Ă  mon tour. Je pense que Justin Bieber arrĂȘte de signer des autographes pour ce soir, mon bon monsieur » grondais-je avec un soupçon de menace sous mon sarcasme. L'homme leva vers moi un regard un rien dĂ©ment - allons, plutĂŽt que de l'alcool, Ă©tait-il sous opiacĂ©s ? Quelle drogue pouvait donc le pousser Ă  agir ainsi ? Je fronçais les sourcils et, incapable de m'en empĂȘcher, je m'emparai de son Ă©paule et, appuyant dĂ©licatement sur un nerf, le forçais Ă  lĂącher le poignet du musicien - en espĂ©rant qu'il ne l'avait pas trop blessĂ©. Un bon cafĂ© ou un grand verre d'eau - ma petite astuce contre la gueule de bois » repris-je dans cet humour acerbe d'une voix rauque, essayant d'avoir une rĂ©action ; mais il ne cessait de retomber vers Sasha, comme attirĂ©, aimantĂ©. Et, imperceptiblement, je me plaçais entre les deux, comme un rempart - l'inconnu fronça les sourcils, mĂ©content. Mais je dardais sur lui mon regard sombre, ne le lĂąchant pas - je ne savais ce qu'il avait, mais il ne semblait pas lui-mĂȘme, je le sentais trembler vaguement comme en proie Ă  de terribles passions, Ă  d'implacables Ă©lans. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊Une sucette entre les lĂšvres, tu regardes les gens qui dĂ©ambulent dans la rue, en silence. Le sucre, cette envie dĂ©jĂ  prĂ©sente depuis que t'es gamin, exacerbĂ©e depuis plusieurs jours, comme si tu devais toujours avoir quelque chose de sucrĂ© sous la dent. Tu mets beaucoup trop de sucre dans ton cafĂ©, tu commandes des brevages vachement trop sucrĂ©s. La boĂźte noir au cuir fin qui s'installe contre la chair dans un angle parfait pour Ă©viter qu'elle tombe, sur pose un pied sur le tabouret pour lacer un peu mieux l'un de tes lacets. La sucette fait un petit son Ă©trange entre tes lĂšvres, petit mouvement de langue et de salive qui explosent de saveur sur tes papilles. DĂ©licieux ! Calmement, tu viens dĂ©poser l'Ă©tui de la guitare sur le sol et tu l'ouvres pour en sortir l'instrument. Tu vis des billets tombĂ©s des gens dans la rue ou dans les petits bars, comme les comĂ©dies stand-up. C'est une guitare classique noire. Tu ne voulais pas d'une de couleur bois chaud, tu prĂ©fĂ©rais qu'elle soit blanche comme neige ou noire comme la nuit. Pour faire diffĂ©rent des autres. Le diable triangulaire virevolte doucement entre tes doigts, agilitĂ© aquise au fil du temps et tu te prĂ©pare enfin. Tu empoignes le dessus de l'instrument et tu poses tes fesses sur le tabouret. Une jambe plus haut que l'autre sur les deux pilliers de bois sur celle-ci, la guitare repose sur ta cuisse. Tu coules une premiĂšre note. Puis une deuxiĂšme. Plusieurs yeux curieux se tournent vers toi. Une effluve invisible se rĂ©pend dans l'air. Elle se diffuse comme ces diffuseurs de parfum d'air. Un attroupement se fait bientĂŽt autour de toi. Tu es entourĂ©. Des yeux exorbitĂ©s, fascinĂ©s. Le temps se suspend pour plusieurs d'entre eux, pris dans une bulle temporelle grĂące Ă  ton don de Singer. C'est l'une des seules choses que tu aimes vraiment de ton don. Captiver les gens. Non pas de les voler, ni de profiter d'eux, mais les billets coulent lentement les uns aprĂšs les autres dans l'Ă©tui aussi corbeau que la guitare elle-mĂȘme. Soudain, une dame s'approche pour dĂ©poser un billet de 100 dans la boĂźte. Tu t'arrĂȘtes de jouer et des sons limites agressifs se rĂ©pendent dans l'auditoire. Tu te penche pour attraper le billet que tu viens tendre Ă  la gente Dame qui te regarde avec incomprĂ©hension. Un doux sourire ourle tes lĂšvres et tu le dĂ©pose entre ses mains. - S'il vous plaĂźt, pas autant. Je ne peux pas accepter. L'argent n'a jamais Ă©tĂ© quelque chose qui fait fureur dans tes dĂ©sirs, Tu n'as jamais vĂ©cu dans le luxe, ni dans la pauvretĂ©. Dans une famille aux revenues modestes. À ne jamais manquer de rien, mais Ă  ne pas faire de gros extras non plus. La dame se repenche pour remettre le billet, mais cette fois, tu dĂ©cides de la laisser faire, puisque tu te doute bien qu'argumenter avec elle alors que le chant de sirĂšne est actif que tout cela ne va mener Ă  rien. Tu soupires et reprend ta guitare. Gratter les cordes calmement, puis dans un rythme plus soutenu. Ta voix s'impose au petit groupe qui s'est enroulĂ© autour de lui. Tu sembles sentir quelques parfums diffĂ©rents qui se mĂ©langent les uns aux autres. Des eaux de colognes trop puissantes qui manquent presque de te provoquer un haut-le-coeur. Tu poursuis ton chant et ton jeu de musique une bonne heure avant de t'arrĂȘter et cette fois, le chant de sirĂšne est terminĂ©, ce qui semble terminer l'hypnotisation de quelques personnes qui secouent la tĂȘte, regardent leurs montres et se hĂątent Ă  retrouver leur vie. Soudain, quelqu'un empoigne ton poignet et te tire vers l'avant. Tu manques de tomber, mais tu as une bonne agilitĂ©, ce qui te permet d'Ă©viter de tomber et que ta guitare ne se fracasse au sol. - Hey ! Voix contrariĂ©e qui s'adresse Ă  celui qui t'a agressĂ©. Lorsque tes yeux rencontrent les siens, tu devines tout de suite que quelque chose ne va pas. Cette saloperie de malĂ©diction a encore frappĂ©e ! Un homme frappĂ© par ta condition de Singer. Trop souvent croisĂ©. Trop souvent envoĂ»tĂ©. Il a perdu la tĂȘte ! Ses yeux sont fous. Son corps ne demande qu'Ă  assouvir le dĂ©sir de ta prĂ©sence, de ton corps, de ta chaleur. Il tente mĂȘme un baiser, mais tu dĂ©tournes tout de suite la tĂȘte, ne lui laissant pas le champ libre. Alors que tu te doute qu'il va recommencer, un sauveur se porte Ă  ton secour comme un chevalier servant et dĂ©cide de s'interposer entre toi et l'ivrogne. Ivresse de ton cĂŽtĂ© Singer et non pas de l'alcool. Tu reconnais immĂ©diatement l'homme qui s'est interposĂ©. Un homme qui semble toujours bien habillĂ©, qui ne semble jamais faire son Ăąge. Cassidy ? Tu grimaces lorsqu'il vient de te comparer Ă  Justin Bieber, ce crĂ©tin. Tu n'aimes pas ce chanteur, mais tu prĂ©fĂšres se taire. Pour dire quoi, exactement ? Tu le laisse gĂ©rer la situation pendant que tu te penche avec ta guitare pour la mettre dans son Ă©tui, Ă  l'abris. C'est ton bien le plus prĂ©cieux en ce monde, si ce n'est la croix que tu portes au cou, donnĂ© par ta mĂšre. Tu l'as dĂ©couvert dans le fond du sac-Ă -dos qu'elle t'avaia donnĂ© le jour oĂč elle t'avais libĂ©rĂ© de ta prison. La prison que ton pĂšre avait créé. - Tu devrais suivre ces conseils. Va t'en et va boire un cafĂ©. Une voix ferme, il essaie de contrĂŽler le plus possible le cĂŽtĂ© du chant de sirĂšne de sa condition afin qu'il soit Ă©coutĂ©, que l'homme change son fusil d'Ă©paule et dĂ©cide de t'Ă©couter plutĂŽt qu'ĂȘtre sous l'influence de ton charme. Soudain, Cassidy se met entre toi et l'homme. Ah non, pas ça ! Tu glisses du siĂšge pour dĂ©poser une main contre l'avant-bras de Cassidy. C'est un geste doux, lĂ©gĂšrement ferme, mais sans grande conviction. - Il ne va pas t'... Avant mĂȘme que tu puisses dire quoi que ce soit, l'homme fonce sur toi, comme s'il voulait te kidnapper. ImmĂ©diatement, tu poses un pied de travers et tu pivotes. L'homme fendit l'air et s'Ă©tale de tout son long sur le sol. Le trottoir devient ainsi son tapis d'amortissage. Ouch ! SonnĂ©, il ne se relĂšve pas tout de suite. Tu en profite pour attraper ton sac et ta guitare pour te retourner vers Cassidy. Sans mĂȘme y penser une seule seconde, un simple sourire aux lĂšvres comme si tout cela Ă©tait dĂ©jĂ  un lointain souvenir, tu lui attrape le poignet et tu commences Ă  t'Ă©loigner Ă  grandes enjambesĂ©. - Allez, viens ! Viens avec moi ! Allons le boire ensemble ce cafĂ© que tu lui a proposĂ©, ou mĂȘme quelque chose d'autre ? Tu as envie de quoi toi ? OĂč on va, dis-moi ? Ou c'est moi qui te fait une surprise ? Toi et ton Ă©nergie toujours autant dĂ©bordante, mĂȘme aprĂšs ce qui vient de se passer !T'es pas stupide, loin de lĂ , mais tu refuses- simplement - de te laisser abattre par un petit problĂšme dans la journĂ©e. Ce n'est pas ça qui va la gĂącher, tout de mĂȘme ! La prĂ©sence de Cassidy te ravi bien plus que les sentiments nĂ©gatifs apportĂ©s par le fan hystĂ©rique. Tu fouilles dans tes poches pour sortir une nouvelle sucette que tu dĂ©balles sans gĂȘne pour la poser entre tes lĂšvres. Tu fixes Cassidy avec le sourire. - Tu en veux une, toi aussi ? c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Je ne connais pas encore cette ville, ce pouvoir qu'elle a sur autrui, sur les gens. Je n'ai aucune idĂ©e de l'altĂ©ration de Sasha et de cette entrave mĂ©lodieuse qui se dĂ©veloppe autour de moi - car, ma propre nature, mon propre Talent de Dompteur, tempĂšre les effets et n'opĂšre sur moi que la magie, basique, de la musique. EnchantĂ©, envoĂ»tĂ© - mais sans la passion implacable, sans le dĂ©sir innassouvi, passionnel, quasi charnel qui semble naĂźtre chez le public. NĂ©anmoins, ce n'est pas une raison pour que des limites soient franchies. Belle hypocrisie que voilĂ  - moi-mĂȘme franchisant allĂ©grement bien des frontiĂšre, notamment avec Ash quand l'on dĂ©cide de se la jouer King Brother. Mais - ce n'est pas pareil. La situation est diffĂ©rente - cet homme semble ignorer le avertissements de Sasha. Syndrome du chevalier blanc - je ne peux pas laisser faire. Cela m'est irrecevable - et puis, je l'aime bien, le petit. C'est dis sans animositĂ© - c'est qu'il fait presque ma taille, malgrĂ© qu'il doive avoir la moitiĂ© de mon Ăąge. J'entends sa voix derriĂšre moi, aprĂšs mon premier avertissement - j'ai un petit sourire amusĂ©. Son tempĂ©rament m'a toujours plu - c'est qu'il a du rĂ©pondant. Puis il est, par certains cĂŽtĂ©s, volubile, bavard, joyeux et imprĂ©visible. J'adore ça - je vis avec l'Ă©quivalent humain d'une tornade, que voulez-vous, je suis habituĂ© Ă  ce type de tempĂ©rament. La main sur mon bras me fait tourner la tĂȘte. J'observe Sasha, sourcil haussĂ© - mon air est un brin espiĂšgle. Il n'y a pas Ă  avoir peur - j'ai eu mon lot de bagarre et de bleus, voire d'os cassĂ©s. Vivre avec Ash c'est comme ĂȘtre assis le cul sur une bombe nuclĂ©aire. On attire les ennuis comme des aimants - et on aime ça, Ă  dire vrai. On ne s'ennuie pas, au moins. Alors, mĂȘme si j'ai la mauvaise surprise de manquer de rĂ©flexes, un bon coup de poing ... Rapidement, l'homme fonce vers Sasha. Je le vois, dans la pĂ©riphĂ©rie de ma vision - mon corps se crispe, prĂȘt Ă  envoyer un poing qui se ferme. Mais c'est sans compter sur les rĂ©flexes de Sasha en un temps trois mouvements, l'inconnu est au sol, aplati Ă  plat ventre. Je hausse les sourcils dans un air aussi surpris qu'admiratif, non sans un petit sifflement pour fĂ©liciter le musicien - apparemment bi-classĂ© moine shaolin. Ayant rĂ©cupĂ©rĂ© ses affaires Ă  la vitesse de l'Ă©clair, l'Ă©quivalent de Flash se tourne vers moi, tout pĂ©tillant - wow, il brille si fort, il m'Ă©blouit presque lĂ  ! Chapeau ! Poignet en Ă©tau, je le suis sans pouvoir retenir un Ă©clat de rire rauque. Moi qui m'attendait Ă  devoir batailler un minimum avec le fan en furie, voilĂ  qu'on s'enfuit comme des gosses. Parfait timing ! Et Sasha babille, j'Ă©coute, amusĂ©, ses paroles et je le laisse avancer en me tirant Ă  moitiĂ©. Le contact sur mon poignet est lĂ©ger, un rien ferme, chaud - petit frisson dans la nuque, aussi Ă©phĂ©mĂšre qu'une trille d'oisillon. Un cafĂ© ? Tu sais comment me parler, Sasha ! Ca sera trĂšs bien, un café» que je souffle en riant encore. Et si besoin, y'aura toujours moyen d'un verre aprĂšs ça. Son Ă©nergie, cette espĂšce de pĂ©tillement joyeux, c'est contagieux et je me sens dĂ©bordant d'audace, Ă©mulĂ© par cette prĂ©sence Ă  la jeunesse Ă©clatante. Finalement, il lĂąche mon poignet et s'empare d'un bonbon, sucette qui vient rapidement rejoindre sa bouche d'affamĂ©. Je dĂ©tourne les yeux du mĂȘme mouvement - ça serait bizarre de fixer la tige de plastique, la voir rouler. TrĂšs bizarre. Non merci, Ă  mon Ăąge, on tient Ă  ses dents » que je plaisante en refusant gentimment. Et parce que je crains que le fan hystĂ©rique ne nous suive, je l'entraĂźne Ă  droite, Ă  gauche, nous fondant dans une foule avant d'entrer enfin dans un bar-cafĂ©. La guitare de Sasha est toujours lĂ , ses affaires ausi - parfait. Je n'ai pas eu l'occasion de gratifier ta musique, ce soir - c'est moi qui t'invite. Un cafĂ©, donc ? Ou autre chose ? Qu'est-ce que tu veux ? Est-ce que tu as mangĂ© ? » Peut-ĂȘtre qu'il a envie d'un truc un rien plus fort qu'un expresso - voire d'un repas ? J'ai perdu l'habitude des repas Ă  heure fixe, et j'ai plus l'appĂ©tit d'alcool que de nourriture, mais s'il a faim, pas de problĂšme pour moi. Et, maintenant que je suis dans l'ambiance, peut-ĂȘtre qu'un whisky ne serait pas de refus. Et je vais changer d'avis - pas de cafĂ©, mais un whisky. Sens-toi libre de choisir ce que tu veux, je ne juge pas, je suis dĂ©jĂ  heureux de partager un moment avec une grande star » que je dĂ©clare, un peu moqueur, en papillonnant des yeux comme si j'Ă©tais moi-mĂȘme une de ces midinettes aux concerts de Bieber. Je ris, pour lui prouver que je ne fais que plaisanter gentimment - il sait dĂ©jĂ  que j'apprĂ©cie sa musique, qui n'a rien Ă  voir avec ce que fait le susnommĂ©. Tu as dĂ©chaĂźnĂ© les foules ce soir - ce mec Ă©tait vraiment louche. C'est la premiĂšre que tu es importunĂ©, comme ça ? Tu vas finir par devoir louer les services d'un garde du corps, dis donc » que je glisse, mi-figue mi-raisin. Je dĂ©testerai l'idĂ©e qu'il soit blessĂ© ou qu'on lui fasse du mal - non pas qu'il ait eu besoin de mon intervention, je suis certain qu'il aurait pu s'en sortir, mais je conçois notre relation comme amicale. Jusqu'ici cela avait toujours Ă©tĂ© de rapides discussions, mais je ne suis pas fĂąchĂ© de pouvoir prolonger la soirĂ©e en sa compagnie qui est, somme toute, agrĂ©able. Tu es peut-ĂȘtre attendu, j'y pense ? Tu n'as rien de mieux Ă  faire qu'Ă  venir boire un verre avec moi ? » je plaisante encore, mimique faussement inquiĂšte - d'un certain cĂŽtĂ©, je pourrai comprendre qu'il veuille rapidement s'esquiver. On ne se connait pas vraiment - mĂȘme si c'est l'occasion, me direz-vous. Je sors mon tĂ©lĂ©phone et pianote un rapide SMS Ă  Ash pour expliquer que je ne rentrerais pas tout de suite. Tant pis pour les biĂšres. J'Ă©tire mes Ă©paules et retire ma veste sombre, repousse mes cheveux en arriĂšre et observe enfin, calmement, le jeune homme. Dans l'ambiance festive du bar, les couleur des nĂ©ons, l'homme de la rue, l'agresseur, semble faire partie d'un autre monde. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊Tu connais les frĂšres King, ce n'est pas un secret. Ash est un peu plus comme toi, dĂ©lirant comme pas possible, tandis que Cassidy est plus terre Ă  terre... MĂȘme s'il a une excellente personnalitĂ© ! Vous pouvez passer dans des dĂ©lires, vous aussi, sans aucun problĂšme. Tu sais te montrer ferme, s'il le faut, mais ton esprit vagabond et bon vivant prend toujours le dessus. Te laisser abattre pour si peu ? TrĂšs peu pour toi ! Tu sais que les risques de le revoir, lui, le stalker, sont grands, mais tu ne t'en fais pas trop pour le moment. La seule chose qui perturbe rĂ©ellement tes pensĂ©es, au fond, c'est ton pĂšre et la possibilitĂ© que celui puisse te retrouver. C'est ça, ta plus grande inquiĂ©tude. Soudain, tu baisses les yeux durant votre marche et un grand sourire fend ton visage. - Oh ! Regarde, un cinq ! Tu te penche tout de suite pour le ramasser. Tu lui tend. - Tu le veux ? Ma boĂźte est remplie lĂ , j'en ai pas de besoin. Ce n'est pas de la modestie ni mĂȘme de la prĂ©somption, ni de l'arrogance, juste un geste de bontĂ© pour Cassidy. Tu n'as pas besoin d'argent. Tu possĂšdes les racines tziganes de ta mĂšre plus que celles amĂ©ricaines de ton pĂšre et tu prĂ©fĂšres dormir Ă  la belle Ă©toile, dans une tente. Peut-ĂȘtre une mini caravane un jour ? Le rĂȘve ! Petit sourire rĂȘveur aux lĂšvres, tu continues de marcher avec Cassidy. Sucette aux lĂšvres, le goĂ»t sucrĂ© qui englope toute ta bouche, ravit tellement tes papilles qui dancent la rhumba. Un vrai ballet de dĂ©lice quoi. - Super, un cafĂ© ! Je connais un trĂšs bon cafĂ©, pas trĂšs loin d'ici d'ailleurs ! Petit saut sur les deux jambes pour montrer ta bonne humeur. Tu pensais pas tomber sur lui, aujourd'hui, alors ça te fait un bien fou de le voir ! Tu penses pas lui fausser compagnie de sitĂŽt ! Ah, certainement pas ! - Raaah, mais t'es pas vieux arrĂȘte tes conneries ! Ton ton es enjouĂ©, dit cela sur la rigolade. - À moins que t'a un dentier ? Mais lĂ  tu me jetterais Ă  terre ! Cassidy n'est pas si vieux... Il a encore tout son charme et il peut encore faire tomber plusieurs pions ! Faire chavirer plusieurs petits coeurs d'artichaud. Tu en a un, toi aussi, un coeur d'artichaud, mais trop martelĂ© et blessĂ© par les nouvelles rencontres... Les faux sentiments, les faux visages, les faux sourires... Tout est faux ! Mais quelque chose chez Cassidy fait en sorte que tu sais que cela ne l'atteint pas. Pas comme les autres. - Hummm... Je ne sais pas ce que je veux, mais un cafĂ© c'est bien ! Non j'ai rien mangĂ©, j'ai pas trop eu le temps aujourd'hui. T'es sĂ»r de vouloir payer pour moi ? Ce qui est drĂŽle avec toi, c'est que tu ne peux pas mentir, mais ça... TrĂšs peu de gens le savent vraiment. On te distingue comme le jeune homme enjouĂ© qui gerbe un peu trop ici et lĂ . Certaines questions trop personnelles que tu prĂ©fĂšres cacher. Ou tu t'enfuis Ă  toutes jambes pour Ă©viter de rĂ©pondre. Ton estomac a assez souffert ! - Ah, mais je suis pas une grande star voyons ! Et si tu rĂ©pĂštes que je suis comme Justin Bieber je te jure je te dĂ©coiffe ! Petit air gamin sur le visage, mais avec un regard qui exprime un certain sĂ©rieux. Ce connard de Bieber, tu peux pas le sentir ! Lui et sa prĂ©tendue Foi avec tout ce qu'il fait ! Tout ce qu'il prend. Son caractĂšre de merde. Alors lĂ  non franchement... PRESQUE tout le monde, sauf lui ! Tu n'es pas surpris que Cassidy dĂ©cide de prendre un whisky. Un whisky, ça lui va bien Ă  la main ! Ce nectar topaze, ambrĂ©, qui flotte pourtant en petite quantitĂ© dans un verre. Ça, ça se dĂ©guste. Ça s'enfile pas rapidement, sinon c'est un sacrilĂšge ! "Tu as dĂ©foulĂ© les foules ce soir..." Tu avales un peu de travers et tu manques presque de t'Ă©touffer avec la sucette entre les lĂšvres. Alors lĂ ... S'il savait pour tout ! Fuirait-il ? Est-ce qu'il sera de ceux qui t'abandonne parce que tu es un monstre ? Restera-t-il ? Te prendra-t-il en pitiĂ© ? Trop de questions sans rĂ©ponse qui te fait perdre un moment ton sourire. - Ce n'est pas la premiĂšre fois non... Et ce ne sera sĂ»rement pas la derniĂšre... Mais me traĂźner avec des gardes du corps c'est pas subtil ! Comme tu as si bien dit... Je suis pas Bieber ! Je me dĂ©brouillerais sans garde du corps... Et me faire suivre aux talons par un homme que j'connais pas, non merci ! Bon... S'il est un minimum sexy je dirais peut-ĂȘtre pas non. Tu rigoles, mĂȘme si tu as bien dit la vĂ©ritĂ©. AprĂšs tout, il y a autant les formes gĂ©nĂ©reuses des femmes qui te fait vibrer, mais la virilitĂ© ou mĂȘme le corps tout court d'un homme fait danser les cordes du dĂ©sir dans ton corps. Sans aucune distinction. Juste... L'ĂȘtre humain en soit. Entre toi et Cassidy, c'est de l'amitiĂ©, mais l'amitiĂ© peut changer. Elle peut se casser Ă  tout moment ou mĂȘme Ă©voluer. On ne sait jamais ce que le Destin a prĂ©vu pour nous ! - Non, personne ne m'attend ! C'est triste, non ? Tu croques dans la sucette qui fait un de ces bruits horribles contre la machoire et tu poses une main sur l'Ă©paule de Cassidy, comme si tu Ă©tais habituĂ© Ă  le toucher. Tu ressens MËME une envie pressante de le faire le plus souvent possible. C'est quoi ce dĂ©lire ? Enfin, cette pensĂ©e est chassĂ©e trĂšs, trĂšs rapidement et tu lui souris. - Tu voudrais que je te vire pour une jolie donzelle ou une version plus jeune ? Certainement pas ! Tu as honte d'ĂȘtre avec moi ? C'est toi et moi, on a rendez-vous avez du whisky et de la bouffe ! RamĂšnes-toi ! Tu presses un peu plus sur son Ă©paule avec tes doigts, comme pour le rassurer. Tu t'arrĂȘtes, droit comme un piquet, Ă  l'entrĂ©e d'un bar. Le titre d'affiche et tu caresses ton menton du bout des doigts quelques secondes avant de hausser les Ă©paules. - J'connais pas cet endroit tiens ! On tente l'inconnu ? Tu trĂ©pignes, tu sautes presque sur place. L'aventure ! L'inconnu ! Et Cassidy, bien sĂ»r ! - Oh, Ă  moins que ce soit toi qui est attendu ! J'ai oubliĂ© de demander, je suis gauche ! La fin de ta phrase est ponctuĂ© d'un rire sincĂšre, enfantin. Le bon vivant est bien de retour ! Pas l'inconscient, mais celui qui ne s'en fait pas trop pour le reste du monde. Celui qui vit sa vie comme s'il n'y avait pas de lendemain. Tu sens des regards qui plongent sur toi et avant que ceux-ci ne deviennent trop insistants, tu attrapes la main de Cassidy sans mĂȘme une once de gĂȘne et tu l'attire dans ce nouveau bar oĂč on sert l'alcool et la bouffe. Un resto-bar, voilĂ  ! Tu lĂąches sa main et fait un grand signe Ă  un hĂŽte. Il s'avance. - Une table pour deux, s'il vous plaĂźt ! Les bonnes maniĂšres, tu n'es pas un truand. Il vous assigne tous les deux Ă  une table avec une banquette. Sans prĂ©venir, tu t'appropries la banquette. Non pas parce que tu les aime, mais parce que ta guitare est mieux lĂ . Elle est plus en sĂ©curitĂ© des vols ou de tomber et de se fracasser. Tu tapotes lĂ©gĂšrement sur le menu, un petit sourire aux lĂšvres. - Je suis content de te voir, Cassidy ! Ça faisait un petit moment. Comment vas-tu ? Tu n'avais pas eu le temps de lui demander la plus basique des questions avec tout ce brouhaha qui vous colle aux fesses depuis tout Ă  l'heure. Maintenant, c'est diffĂ©rent. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Le plus jeune semble inarrĂȘtable - babillant, sautillant, toujours joyeux. Une vraie tornade. Ce devait ĂȘtre Ă©puisant pour certains - pas pour moi. Je me gorgeais de cette Ă©nergie, j'avais appris Ă  en voler quelques Ă©clats, Ă  les faire miens, Ă  en apprĂ©cier l'Ă©tincelle. Les personnes trop calmes me paraissaient, Ă  prĂ©sent, cacher d'infimes secrets ou hautaines en jugement. A trop frĂ©quenter Ash et ses bĂȘtises, ses piques et son caractĂšre, j'avais pris le tournant d'aimer les gens un peu fous, un peu tarĂ©s, comme nous. Je refuse d'un geste la proposition de Sasha, Ă©tonnĂ© de sa chance - d'un autre cĂŽtĂ©, j'ai pas spĂ©cialement besoin d'un billet. Si avec Ash, on a jamais roulĂ© sur l'or, on a jamais Ă©tĂ© dans la pauvretĂ© non plus. On vivotait, Ă  Providence, on survivait et c'Ă©tait assez - assez pour nous amuser quand on en avait envie. On avait pas le gĂ©nome du matĂ©rialiste. Bon, Ash adorait parier et jouer au poker, et si le rĂȘve nous prenait parfois de villas luxueuses, c'Ă©tait plutĂŽt pour en rire qu'autre chose. Non pas que je me plaindrais s'il revient un jour aprĂšs avoir braquĂ© une banque et emportĂ© des millions, ou ruinĂ© un casino. Je souris, amusĂ© par la bonne humeur contagieuse du musicien. Je ne vais pas me mettre Ă  danser Ă  mon tour, mais je lui lance une oeillade approbatrice - surtout quand il rĂ©fute mon argument. J'ai un rire aux lippes farceuses. Tu me flattes, Sasha - je suis si bien conservĂ© ? » que je minaude, avant de secouer la tĂȘte, et aucun dentier, mon cher guitariste » que je conclue avec un large sourire pour montrer mes crocs blancs. HygiĂšne dentaire irrĂ©prochable, merci bien - avec ce que je fume et ce que je bois, ça tient du miracle, mais j'y tiens, Ă  mes chichots ! Rien ne vaut un sourire charmeur, non ? C'est que j'ai mon petit orgueil, Ă  entretenir ma forme. Et puis, ça peut servir de ne pas cracher ses poumons au bout de quinze mĂštres, vu mon mĂ©tier. Je ne suis peut-ĂȘtre pas aussi musclĂ© que Ash - qui a des muscles que je dĂ©teste, est-il humainement possible d'avoir autant d'abdos ? Il a dĂ» en voler quelque part, vraiment - mais je n'ai rien Ă  envier Ă  quiconque. Et puis, l'ADN des King est en nous - c'est inscrit dans nos gĂšnes, nous sommes sĂ»rs de nous, de nos atouts et de ce que nous savons faire. L'inquiĂ©tude de Sasha me fait lever une main pour la secouer, comme pour chasser ses lĂ©gĂšre angoisses. Ca me ferait plaisir, aprĂšs tout, j'ai pu profiter de ta musique ce soir. » Et je l'ai aimĂ© - parce qu'il joue avec le coeur, que ça se sent, que ça me touche, quelque part, dans mon Ăąme de mĂ©lomane. J'ai lu quelque part que l'humain apportait une touche d'imperfection avec l'Ă©motion, dans la musique ; que les mĂ©lodies jouĂ©es parfaitement, par robot ou informatique, Ă©taient gĂȘnantes pour l'oreille humaine car trop parfaite justement. La touche humaine, Sasha l'apportait avec brio. La remarque me fait encore rire - c'est qu'il se vexerait presque ! Je lĂšve les deux mains comme pour montrer ma bonne foi. Plus de parallĂšle avec lui, promis. Et puis, tu es bien meilleur » et j'agrĂ©mente ce compliment d'un petit clin d'oeil malicieux. J'en pense chaque mot - parce qu'il y a une authenticitĂ© qui chavire, dans sa voix et dans sa façon d'ĂȘtre, c'est aussi simple que ça. Et ça doit sĂ»rement plaire - y'a qu'Ă  voir le public qu'avait Sasha, non ? Questions qui bouillonnent, dans la curiositĂ©. Je fronce les sourcils - ce n'est pas la premiĂšre fois. NaĂŻvement, je me dis que ces inconnus ont le culot de s'attaquer au musicien dans une passion digne de fans hystĂ©riques. Je dĂ©teste ça - cette soif de protection en moi, cette force de gardien que je possĂšde, s'Ă©tend Ă  ce jour Ă  ceux que j'apprĂ©cie, et Sasha en fait partie. L'imaginer aux prises avec de individus sans foi ni loi, capables de folies pour toucher une idole, mĂȘme s'il n'est pas connu ... Ca fait monter cette colĂšre qui se cristallise si souvent jusqu'Ă  Ă©clater en bagarre de bar. J'inspire doucement pour faire passer l'Ă©motion, discrĂštement, et je hausse soudain un sourcil, surpris par la fin des propos avant de sourire, amusĂ© par la boutade. Et qu'est-ce que tu appelles sexy exactement ? » mais la question n'en est pas une,je n'attends pas de rĂ©elle rĂ©ponse, c'est plus une remarque, pour rebondir, avant de passer Ă  autre chose, avec un timbre amusĂ©, taquin. Parce qu'au final, il y a tellement de façon d'ĂȘtre attirĂ© par quelqu'un - j'en sais quelque chose. Je vais ajouter quelque chose mais je me retiens, alors que Sasha pose sa main sur mon Ă©paule. C'est un geste courant, naturel - aprĂšs tout, ĂȘtre tactile est courant, je peux l'ĂȘtre aussi. Au final, le contact ne me gĂȘne pas - et cela ne fait presque pas naĂźtre une lĂ©gĂšre agitation. Presque pas. Je lui donne une bourrade d'Ă©paule, justement, quand il demande si j'ai honte d'ĂȘtre avec lui. Whisky et bouffe, ça me va. » Honte ? Quelle idĂ©e. Je n'ai honte de rien - c'est ça ĂȘtre un King. Je le laisse faire, attentif malgrĂ© moi Ă  ce contact qui accroche ma veste, mon Ă©paule, ma chair. Le voilĂ  qui, soudain, sautille tel un tigrou sur ressords. A mon tour je pose une main sur son Ă©paule, rictus amusĂ© aux lĂšvres. Non - je ne suis pas attendu, et j'aime les aventures et l'innovation, jeune padawan, alors je te suis ! » Main dans la main - adhĂ©rence des paumes, chaleur partagĂ©e, dextres qui se rencontrent avec un rien d'Ă©lectricitĂ©. Mais il me tire simplement, rien de plus - comme on tire une manche d'un ami qui traĂźne. Ignorant des regards, on s'installe et j'adosse mon corps au siĂšge, laissant Sasha installer ses affaires sur la banquette plus spacieuse. Je lui lance un regard amusĂ© - il semble tellement joyeux et explosif ! MĂȘme lĂ , assis, on dirait qu'il vibre d'une Ă©nergie, comme un petit rĂ©acteur, une pile. C'est charmant. Cela faisait un moment, oui. Mais je me porte Ă  merveille, et toi ? » que je m'enquiers Ă  mon tour, avant de commander au serveur qui vient nous voir - un whisky, et par politesse, je commande Ă  manger Ă©galement. Non pas que j'ai faim, mais j'accompagnerai Sasha, ainsi. Je remonte les manches de ma chemise, dĂ©voilant la couronne de Basquiat tatouĂ©e en l'intĂ©rieur de mon poignet droit, tatouage jumeau de celui d'Ash, au mĂȘme endroit. LiĂ© par l'encre, dans la chair. Tu pourrais trouver une maison de disque, tu es douĂ©, Sasha. Tu n'as pas envie de vivre autrement qu'en jouant dans la rue ? Je ne t'ai jamais posĂ© la question je crois mais - est-ce que tu fais autre chose Ă  cĂŽtĂ©, que jouer de la guitare et envoĂ»ter les gens de ta voix ? » NaĂŻve question - si je savais combien l'ensorcellement est rĂ©el, combient il peut rĂ©ellement captiver les gens ! On nous apporte les boissons - je trinque avec un rire avec Sasha et avale une gorgĂ©e de whisky - ENFIN hurle mon corps, pauvre alcoolique que je suis. Je savoure l'arĂŽme, fort en bouche, la robe ambrĂ©e, le lĂ©ger bruit autour de nous qui forme comme un cocon. J'ai Ă©coutĂ© le groupe que tu m'as conseillĂ© la derniĂšre fois - j'ai beaucoup aimĂ© ! Et j'ai songĂ© Ă  quelque chose - attends » et, parce que de toute façon, il s'est montrĂ© tactile, je saisis sa main et attire Ă  moi la dextre oĂč, sortant un fourbis incroyable d'une de mes poche - un vĂ©ritable fourre-tout, Ash m'appelait Mary Poppins fĂ»t un temps - j'y fourre mon tĂ©lĂ©phone, allumĂ© sur l'Ă©cran des contacts. Coup d'oeil en relĂąchant la main masculine. Ce sera plus pratique si on veut avoir de nouvelles l'un de l'autre, entre donc ton numĂ©ro lĂ . » Ce n'est pas exactement un ordre ou une question - mais il est libre de refuser, bien sĂ»r. Pourtant, je n'en vois pas la raison. Je crois que nous choquons quelque regards effarouchĂ©s » que je glousse soudain en captant les regards de quelques personnes autour de nous. Nous prends t-on pour un fils et son pĂšre ? Ou pire, deux amants ? Amusant - comme le jugement d'autrui peut m'indiffĂ©rer. J'ai preque envie de les provoquer - je tourne mon regard vers une dame d'un certain Ăąge et hausse les sourcils, comme pour l'inviter Ă  Ă©mettre un jugement Ă  haute voix. Pardon - cĂŽtoyer Ash me rend provocateur, un brin arrogant peut-ĂȘtre - ce doit ĂȘtre parce que nous sommes des King » que je plaisante gentimment en reposant mon regard sur Sasha - bien plus agrĂ©able Ă  regarder que l'autre vieille peau, soyons honnĂȘtes. Cette vieille blague Ă©culĂ©e - notre nom de famille, King, en Ă©tendard dans nos pires dĂ©lires. Je trouve les gens agitĂ©s, ces derniers temps - la pleine lune est pour bientĂŽt ? Je me demande ce qu'il y a dans l'air qui provoque tous ces comportements un peu Ă©tranges. » Je hausse les Ă©paules - je suis rĂ©ellement curieux, mais ce n'est pas comme si Sasha allait me donner la clĂ© du mystĂšre entre mes mains. Je sors un paquet de cigarettes et joue avec lui, mon zippo glissant sur la table, avant de boire une autre gorgĂ©e de mon whisky, mes yeux posĂ©s encore sur Sasha. La jeunesse de ses traits est aussi dĂ©licate qu'agrĂ©able Ă  l'oeil. Il est Ă©clatant d'Ă©nergie, de vigueur, de bonne humeur - comment ne pas faire le parallĂšle avec tous ces barbons autour de nous, ennuyeux Ă  mourir ? Je souris, en buvant, l'air fĂ©lin, malicieux - notre duo improbable me plaĂźt. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊Tu peux sembler dĂ©sordonnĂ©, mais en fait, t'es juste de bonne humeur et tu contiens trĂšs peu celle-ci. Cette envie de partager le bonheur tout autour de toi, de parler aux gens, de te faire de nouveaux amis... MĂȘme s'il y a toujours cette peur enfouie en toi que chaque nouvelle rencontre se termine abruptement Ă  cause de ta condition particuliĂšre. Tu hausses les Ă©paules lorsque Cassidy te dit qu'il ne veut pas de l'argent trouvĂ© par hasard sur le chemin. Tant pis pour lui ! Tu glisses le cinq dans ta poche comme si de rien ne s'Ă©tait passĂ©. Petit sourire aux lĂšvres, vous continuez votre chemin. - Bien sĂ»r que t'es si bien concervĂ© ! Tu t'es pas regardĂ© dans un miroir rĂ©cemment ? Ce serait une honte ! Encore une petite derniĂšre rĂ©vision sur Bieber et tu affiches un sourire satisfait. Tu ne sais pas si tu es vraiment meilleur que lui, mais le compliment de Cassidy te va droit au coeur. Sexy ? Sexy... Sexy... Tu affiches une moue pensive avant de taper une fois des mains. - La beautĂ© est subjective, mais rien n'empĂȘche certaines apprĂ©ciations... Tout me convient, mais je prĂ©fĂšre un homme avec une carrure suffisante, sans qu'elle ne soit comme celle de ces mannequins qui doivent s'entraĂźner plusieurs fois par jour. Ou comme la femme. Quelqu'un qui prend soin de sa personne, tout simplement. C'est ça, ĂȘtre sexy. Sans aucune gĂȘne ni mĂȘme de pudeur, il provoque un coup de hanche en sa direction pour le destabiliser un peu. - On peut dire comme toi ! Tu l'es encore. Que je t'entends pas dire le contraire ! Le grondement sonne totalement faux, tu n'es pas capable de lui reprocher quelque chose comme ça. - Tu ne te trouve pas un peu sexy ? Tu demandes ça impunĂ©ment, comme si c'Ă©tait tout Ă  fait naturel de le faire. Ta main sur son Ă©paule, tu t'arrĂȘtes devant un petit resto-bar sympathique en apparence. La main qui s'accroche comme un crochet Ă  celle de l'homme, tu l'attires vers toi pour dĂ©valer les marches de cet endroit. Nouveau. Tout frais. AppĂ©tissant ! Hmmm.... BOUFFE. Ton ventre cris famine, mais pas que cette faim. Tu n'as pas encore mangĂ© et l'horloge tourne. Ta condition de Singer va bientĂŽt s'afficher. Il faut manger. Maintenant. TrĂšs bientĂŽt. Ton ventre cris famine. Tes sens commencent Ă  se perdre, mais tu as encore la contenance de rester droit, mĂȘme si cela devient difficile. Tu laisses ton Ă©nergie dĂ©border, ce qui convient mieux pour faire abstraction aux yeux des gens de qui tu es vraiment. De ce qui risque de se produire trĂšs prochainement. - Bien, MaĂźtre Jedi, allons nous trouver une place ! Petite allusion Ă  celle qu'il venait de faire. AprĂšs que l'hĂŽte leur ait donnĂ© une table avec une banquette, tu la vole sans honte pour dĂ©poser ta guitare. Tes doigts glissent sur le menu, le griffe presque, s'agitent. Tu trĂ©pignes. Autant es-tu de bonne humeur, mais cette faim gronde en toi comme un coup de tonnerre. Tu attends dĂ©sespĂ©rĂ©ment le moment oĂč le serveur viendra prendre votre commande. - J'ai trĂšs faim, rĂ©ponds-tu au tac-au-tac immĂ©diatement Ă  sa rĂ©ponse. Tu as terriblement faim. Tu ne veux pas rĂ©pondre plus, parce que tu sais que d'autres questions viendront et tu n'as pas envie d'y rĂ©pondre, ici et maintenant. Pas dans ce lieu. Pas maintenant. Enfin, le serveur arrive et tu lui dĂ©balles dans un rythme effrĂ©nĂ© ce que tu veux la plus grosse piĂšce de viande rouge. Saignante. Pas cuite une once. Juste rouge. Comme ça. Tu te fiche de l'accompagnement, mais tu prends bien une biĂšre comme brevage. Une corsĂ©e, avec une touche d'amertume. Tu louches un peu sur les tatouages de Cassidy avant de remonter le visage vers le sien. Encore des compliments. Cette fois, le rouge te monte un peu aux joues, surtout par la gĂȘne. Tu es habituĂ© de recevoir des applaudissements pour ta musique, ta voix, mais tu sais qu'ils ne sont peut-ĂȘtre pas aussi sincĂšres que les propos de ton interlocuteur. LĂ , maintenant. - Pas vraiment.. Tu n'as jamais apprĂ©ciĂ© les grandes scĂšnes et les immenses foules. Tu veux un peu de ta vie privĂ©e, de ton petit cocon juste pour toi. Il t'arrive bien des moments oĂč tu es fatiguĂ©, Ă  bout, comme tout le monde. C'est impossible d'avoir de l'Ă©nergie vingt-quatre heures sur vingt-quatre mĂȘme si tu peux donner l'impression que c'est possible. - Je vis bien de la guitare et du chant, tu sais... Je n'ai jamais vraiment aimĂ© penser Ă  vivre des aventures sur des grandes scĂšnes ou avec un producteur sur le dos. Ce n'est pas ce que je dĂ©sire vraiment de la vie. Être entravĂ© par un contrat, ce n'est pas mon style. Je prĂ©fĂšre la libertĂ©, la rue, les dĂ©cors familiers, cette bulle qui ne change presque jamais.. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? La biĂšre est arrivĂ©e, mais pas la bouffe. OĂč est la viande !? Tu deviens impatient, intĂ©rieurement. Tu risques des transformations physiques trĂšs bientĂŽt. Peut-ĂȘtre dans un maximum d'une demie-heure. Tu trinques avec Cassidy, le sourire aux lĂšvres. Cette faim n'a pas encore enlevĂ© le sourire de tes lĂšvres, mĂȘme si elle est sur le point de le faire. Elle gronde, de plus en plus fort. Tu affiches une petite mine curieuse lorsqu'il te parle de ce groupe. Tu le regarde faire jusqu'Ă  ce qu'il attrape ta main. Un peu surpris sur le coup, tu n'offres aucune rĂ©sistance et le regarde faire. Il fait un petit peu de bruit avec sa main dans les poches, preuve qu'elles sont un peu trop pleines ! Ensuite, il vient dĂ©poser son portable, ouvert, sur la liste de contact. Au dĂ©but, tu ne percute pas trop, jusqu'Ă  ce qu'il te demande d'une façon dĂ©tournĂ©e de lui filer ton numĂ©ro. Ah ! - Bien sĂ»r, attend.. Tu ouvres un onglet dans le tĂ©lĂ©phone. Le + dans le coin. Tu tapes ton prĂ©nom et ton nom dans le champ CONTACT avant de mettre les chiffres dans le champ NUMÉRO. Tu affiches l'onglet PERSONNEL et non pas PROFESSIONNEL du champ. Lorsque c'est fait, tu le lui rend. Le commentaire de Cassidy, cette fois, te fait perdre de ton sourire chĂątoyant. Encore. Encore des regards vers toi. Vous. Plus toi. Tu passes une main sur ton visage. Cette condition, elle est infernale ! Merci le paternel ! Tu soupires. Il est si rare pour toi de perdre ton charmant sourire, mais cette fois, c'est la goutte qui fait dĂ©border le vase. Tu regardes ton ami faire, comme si tu peux espĂ©rer, intĂ©rieurement, que cette vieille peau puisse se dĂ©tourner de vous. Qu'elle fasse abstraction de votre prĂ©sence. Tu marmonnes quelques mots incomprĂ©hensibles. Tes doigts s'enfoncent dans la table. La premiĂšre Ă©tape de la transformation est amorcĂ©e. Tu baisses tes mains sur tes cuisses puisque tes ongles ont un peu allongĂ©s. Si cela continue, plus les minutes passeront, plus ils deviendront des griffes acĂ©rĂ©s. Ce n'est pas bon. LA VIANDE, TOUT DE SUITE !- Les King sont les King. C'est tout de mĂȘme avec un petit sourire que tu as dit cela. Ta bonne humeur se flĂ©trie, mais elle est toujours lĂ . - Oui, ça doit ĂȘtre la pleine lune ! Pas un mensonge, pas une vĂ©ritĂ©, puisque ce n'est qu'une hypothĂšse. La rĂ©ponse, tu ne la connais pas Ă  sa question. alors ça ne change rien ! Puis, comme si c'Ă©tait un ange tombĂ© du ciel, le serveur arrive enfin avec les commandes de nourriture. Tu essaies de prendre un morceau de viande lorsque le regard de Cassidy est ailleurs, afin qu'il ne puisse pas voir les ongles qui ressemblent presque Ă  des griffes maintenant. Tu apportes la viande rouge Ă  tes lĂšvres et dĂšs que tu avales le premier morceau, il y a un Ă©cho dans tout ton corps, comme si c'Ă©tait le meilleur repas que tu as jamais mangĂ©. Tu soupires d'aise et prend un second morceau pour le manger. Ta transformation s'arrĂȘte et elle commence Ă  rĂ©gresser peu Ă  peu pour que, finalement, tes ongles reviennent Ă  leur Ă©tat original. Ta bonne humeur est revenue, comme si elle n'avait jamais disparue. Tu bois une gorgĂ©e de biĂšre et tes yeux se faufilent sur la salle. Quelques regards sont toujours sur vous et tu sais pourquoi. - Alors, Ash n'a pas fait trop de conneries derniĂšrement ? Une petite diversion, espĂšres-tu, si jamais il a vu quoi que ce soit. Tu n'es pas Ă  l'aise si c'est le cas. Peut-ĂȘtre juste une peur intĂ©rieure ? Elle ne se calme pas facilement, parce que tu as de sĂ©rieuses explications Ă  donner s'il se doute de quoi que ce soit, ou s'il a vu quelque chose. AprĂšs tout... Le mĂ©tier de Cassidy ne t'es pas inconnu. Les choses peuvent escalader trĂšs rapidement... Et tu n'en a pas envie. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Je ne m'Ă©tais pas attendu Ă  ce que Sasha commente avec autant de passion mon Ă©tat de conservation. C'Ă©tait Ă  la fois flatteur et trĂšs amusant - eh bien j'Ă©tais au moins fixĂ© et rassurĂ©, si j'en avais eu besoin, sur ma forme physique. J'Ă©coute, avec un peu trop d'attention Ă  mon goĂ»t, sa diatribe sur ce qu'il trouve sexy. Et je sens quelque chose qui fait Ă©cho - parce que je comprend. Si j'attache une importance Ă  ce que les jeunes appellent le feeling, si le physique d'autrui peut me plaire ou non, il me faut davantage - peut-ĂȘtre suis-je devenu plus exigeant, sur certains aspects. La beautĂ© est partout, mais l'Ă©tincelle d'un esprit vif, l'alchimie de deux Ăąmes, voilĂ  qui est jeu, divertissement, excitant. Je dĂ©rive d'un pas au coup de hanches de Sasha et lui glisse un coup d'oeil, retenant un petit rire - je penche la tĂȘte et m'approche de lui, regard faussement aguicheur. Je suis juste surpris que tu puisses me trouver sexy. Mais c'est bien notĂ© - attention, je pourrais croire que tu me fais du gringue, Sasha, gare Ă  toi » que je gronde, narquois, avant de me reculer en riant Ă  moitiĂ©. Ce n'est, bien Ă©videmment, pas le cas - Sasha est juste d'une sincĂ©ritĂ© aussi Ă©tonnante que rafraĂźchissante. Je fais attention Ă  repousser tout cela d'un cĂŽtĂ© de mon esprit - mieux vaut Ă©viter de commencer Ă  interprĂ©ter tout ça du mauvais pied. Et je n'aime pas me prendre la tĂȘte - ne pas s'appesantir sur les petites choses. J'ai juste envie d'un bon verre. Sasha semble effectivement avoir l'estomac dans les talons. Le serveur vient prendre la commande et je laisse Sasha passer la sienne. S'il possĂšde l'appĂ©tit qui va avec, j'attends moi-mĂȘme impatiemment mon verre - Ă  cette heure-ci de la soirĂ©e, j'ai l'habitude d'en ĂȘtre Ă  plusieurs. On bavarde tranquillement, et je note d'un coup d'oeil rapide les joues du musicien qui prennent une note plus soutenue. C'est mignon. Mon sourire s'Ă©largit un petit peu, amusĂ© de sa rĂ©action. Son discours me sidĂšre par son cĂŽtĂ© terriblement terre-Ă -terre ; pour beaucoup d'humains, notamment les artistes, la renommĂ©e, la gloire sont ce qui les pousse Ă  avancer. Mais Ă  entendre Sasha, ce qu'il veut, c'est juste un bout de rue et le ciel comme toit. C'est une vision presque archaĂŻque, trĂšs simple - et ça me fait penser qu'il aime ce qu'il fait, pour ce qu'il fait. Il veut juste jouer, chanter - et pas signer des autographes ou jouer les mĂ©galos Ă  l'orgueil bouffi. Je pense que je vois, oui. C'est ... extrĂȘmement poĂ©tique comme façon de voir les choses. J'y adhĂšre, d'une certaine maniĂšre, mĂȘme si je ne suis pas artiste - rien ne vaut la libertĂ©, surtout quand on créée, je suppose. » GorgĂ©e de whisky qui calcine la gorge, qui rĂ©chauffe le corps, agrĂ©ablement. RĂ©flexe de dĂ©tective - vois-je de l'impatience, une certaine agitation, chez Sasha ? Depuis quant n'a t-il pas mangĂ©, pour attendre avec autant de fĂ©brilitĂ© son plat ? Mon sourire en coin prouve mon amusement quand il a l'air tout Ă©tonnĂ©, mon tĂ©lĂ©phone dans sa main. Quand je le rĂ©cupĂšte, je suis ravi d'avoir un moyen de le contacter si besoin - besoin de quoi, exactement, je ne saurai le dire. Disons que c'est un pas de plus. Dans ... tout ça. Cette relation, quelle que soit son terme. HĂ©las, qu'on puisse vous observer t'amuse, te rend provocateur et joueur - mais ce n'est pas le cas de Sasha qui semble moins pĂ©tillant. C'est rien - et si on continue de nous observer, je lui fais manger sa canne. Tu crois qu'elle a un dentier, elle ? » Tentative d'humour pour dĂ©tendre le garçon qui semble de plus en plus ... nerveux ? AgitĂ© ? Impatient ? Je dĂ©tourne le regard pudiquement - je suppose qu'ĂȘtre dans un tel Ă©tat ne doit pas ĂȘtre agrĂ©able. Je ne sais ce qui cause cela - l'appĂ©tit ? SacrĂ© pleine lune alors » je marmonne avec un rictus. Le serveur arrive enfin, dĂ©pose les plats. Je ne touche pas encore au mien, prĂ©fĂ©rant avaler une nouvelle gorgĂ©e de feu liquide. Je laisse Ă  Sasha le plaisir gustatif, observant autour de nous avec curiositĂ©. Peut-ĂȘtre aussi que mon instinct d'homme qui attire les ennuis trouve Ă©galement plusieurs Ă©chappatoires, portes de sortie, formule plusieurs plans selon des situations improbables. Mais on est jamais trop prudent - avec Ash, ils auraient sĂ»rement dĂ©jĂ  insultĂ© une maman ou deux, renversĂ© assez de verre pour passer pour des Ă©lĂ©phants, mit le feu Ă  une table voire un serveur et but la moitiĂ© du bar. Quand je repose mes yeux sombres sur Sasha, il semble avoir reprit des couleurs, aller mieux - il devait avoir sacrĂ©ment la dalle, le guitariste ! Son visage, dĂ©tendu, dĂ©montre des traits doux et dĂ©licats. La question me fait rire, d'un rire puissant et plein d'une moquerie fraternelle. Tu rigoles j'espĂšre ? C'est Ash. Il met le monde Ă  feu et Ă  sang, et ça le fait rire. Au moins, on ne s'ennuie pas - tu me fais un peu penser Ă  lui, vous ĂȘtes tous les deux des tornades. Impossible de s'ennuyer, avec vous. Il ne t'a pas encore entraĂźnĂ© dans des bĂȘtises, j'espĂšre ? » Je sais que Ash a la fĂącheuse manie de parier Ă  tout bout de champ, de faire le singe et de traĂźner derriĂšre lui de braves innocents dans ses bĂȘtises. Bon, au moins ces innocents ont-il la gloire de cotĂŽyer un King au meilleur de sa forme. Je crois qu'il s'est mit en tĂȘte de participer Ă  des courses - de chevaux, de chiens, je sais pas. Il va sĂ»rement perdre la moitiĂ© de notre argent. Mais son webzine commence Ă  avoir du traffic, c'est un signe, je devrais peut-ĂȘtre ouvrir une chaĂźne Youtube » que je dis en le mimant d'un air faussement sĂ©rieux avant de rire en secouant la tĂȘte. Mi-fier, mi-amusĂ© par tout ça. D'un autre cĂŽtĂ©, qu'attendre de lui ? C'est un ghost buster dans l'Ăąme. Un Lovecraftien pure souche. Il n'aurait pas pu naĂźtre ailleurs qu'Ă  Providence. Et toi alors, quoi de neuf ? » que je demande pour tourner l'attention vers lui. Mots qui peuvent paraĂźtre plats mais sont sincĂšres et attentionnĂ©s. Verre Ă  la main, je suis adossĂ© Ă  ma chaise, regard posĂ© sur lui avec concentration. J'ai bu la moitiĂ© de mon whisky et je suis bien plus dĂ©tendu. Presque apte Ă  faire quelques bĂȘtises si l'on m'y pousse - ce qui n'est pas trĂšs responsable de ma part, mais au diable les responsabilitĂ©s, non ? J'inspire et dĂ©coche des regards noirs aux curieux qui nous observent de loin - l'attention se dĂ©tourne, pour un temps. Je me fiche de ce qu'ils peuvent penser - mais s'ils mettent mal Ă  l'aise Sasha, gare Ă  eux, mon sang n'est qu'Ă  quelques gorgĂ©es de bouillir, et je n'ai jamais Ă©tĂ© un maĂźtre du self-contrĂŽle quand il s'agit de ne pas se bagarrer. Ca va mieux ? » que je demande avec dĂ©rision une fois qu'il semble avoir terminĂ© de manger. Il avait l'air d'avoir un sacrĂ© creux, dites donc. J'ai Ă  peine touchĂ© Ă  mon assiette - jamais Ă©tĂ© un gros mangeur, alors s'il veut s'attaquer Ă  mon plat, je l'y invite avec un clin d'oeil un rien polisson. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊T'es honnĂȘte, ça personne ne peut te l'enlever, mais il y a cette partie oĂč tout semble se mĂ©langer. La vĂ©ritĂ©, parfois perçue plus comme une sincĂ©ritĂ© qu'une blague ou mĂȘme qui cache quelque chose, comme un sous-entendu. Bien sĂ»r que Cassidy est sexy. MĂȘme avec son Ăąge - qui t'indiffĂšre carrĂ©ment - tu le trouve classe, il a toujours cette prestance que tu envies un peu - le naturel -. Parce que toi, c'est diffĂ©rent... Est-ce qu'on te trouverait sexy ou beau si tu n'avais pas l'altĂ©ration Singer ? Tu n'es pas certain, donc ça te fou un petit coup de mou qui ne se voit pas trop. Tu affiches un petit air gĂȘnĂ© au commentaire de Cassidy. AprĂšs tout... Pourquoi pas. - Ça te gĂȘnerais tant que ça si c'Ă©tait le cas ? Une simple question qui veut en dire long, en rĂ©alitĂ©. Long, parce que ce n'Ă©tait pas seulement pour lui dire qu'il est beau ou qu'il est sexy, mais que lui en tant que tel l'est. Sa personne. Son apparence n'est que la cerise sur la crĂšme glacĂ©e. Hmm.. CrĂšme glacĂ©e... Esprit qui s'Ă©gare quelques secondes Ă  la surcrerie imaginaire avant de revenir Ă  la rĂ©alitĂ©. Les deux hommes s'installent ensemble Ă  la table et tu commandes tout de suite ton plat et ta biĂšre. La biĂšre arrive en premier, suivit du repas quelques minutes plus tard... Sauf que la transformation avait commencĂ© et heureusement qu'elle Ă©tait arrivĂ©e ! Parce que, franchement, te transformer en monstre dans un endroit public, ce n'est pas la bonne chose ! Les gens pensent que tu veux devenir cĂ©lĂšbre, Ă  te voir dans les rues et toutes ces personnes qui se rassemblent autour de toi. Mais tu ne veux pas de ça. La simplicitĂ© de la vie. Tu la veux, toute crue. Tout simplement. - J'suis peut-ĂȘtre un peu jeune aux yeux de certains, mais j'ai vĂ©cu plus que j'ose bien le dire.. Il faut grandir vite quand la vie n'a pas Ă©tĂ© tendre avec soi. Mais ça aussi je fais ça, des poĂšmes... Mais ils sont cachĂ©s dans un carnet secret. Tu hausses un petit sourcil, amusĂ©, mais sĂ©rieux Ă  la fois. Tu dĂ©vores les morcaux de viande rouge saignants qu'on a dĂ©posĂ© dans ton assiette Ă  chaque fois que Cassidy avait le regard ailleurs. - J'ai ma prĂ©fĂ©rence pour Dante, le poĂšte. Victor Hugo, Verlaine, Apollinaire et bien d'autres... Je dĂ©vore les Ă©crits poĂ©tiques comme si c'Ă©tait une sucette. Belle rĂ©fĂ©rence Ă  ce bonbon qui ourle toujours tes lĂšvres dĂšs que tu ne mange pas quelque chose d'autre. Parlant de sucette... L'envie te reprend, mais tu attrapes ta biĂšre pour en boire une gorgĂ©e. - Tu veux lui pĂ©ter le dentier Ă  la vieille ? Brise sa canne dĂ©jĂ .. Tu affiches un petit regard amusĂ©. Bon, dire qu'on va brutaliser une vieille ce n'est pas trĂšs drĂŽle, mais avec son regard insistant, ça te rend un peu plus mauvais. Plus qu'Ă  l'habitude. T'es pas mĂ©chant, toi, mais certaines situations peuvent devenir plus... amusantes, avec un cĂŽtĂ© dangereux. Repu, ta situation redevient Ă  ce qu'elle Ă©tait et tu retrouves ton charmant petit sourire, tes yeux pĂ©tillants et ton Ă©nergie. Tu es heureux si cela est passĂ© uniquement sur le terme "faim" aux yeux de Cassidy. Tu vas rien dire d'autre, parce que c'est pas possible. Y'a rien Ă  dire, de toute façon. Pas lĂ , pas maintenant. S'il n'a rien vu, alors le secret sera gardĂ© un peu plus longtemps ! - HĂ©ho, un peu de distinction avec ton frĂšre j'espĂšre ! Ta voix est basse, mais assez pour qu'il puisse t'entendre. AprĂšs tout, tu n'es pas Ash. T'es pas un King et tu prĂ©fĂšres ne pas l'ĂȘtre. Tu les adore, tous les deux, mais dans ton coeur il y a trop de sentiments qui se mĂ©langent pour ces deux frĂšres et c'est l'anarchie la plus totale. Tu prĂ©fĂšres, encore une fois, rester muet sur ce qui se passe. Toutefois... Il t'a posĂ© une question et tu te gratte la tempe de l'index. - Pas derniĂšrement, disons. Tu tournes autour de la vĂ©ritĂ© profonde, sans mentir. Tu lui disais bien qu'il avait fait des conneries avec son frĂšre, mais pas lesquelles, ni quand. Cela ne date pas d'hier, donc pas trop d'emmerdes Ă  prĂ©voir. - J'espĂšre qu'il aura de la chance, parce que le fric il se perd vite dans ces genres de paris ! Pourquoi ça m'Ă©tonne pas d'ailleurs de lui ? MĂȘme qu'il monte pas un cheval de course pour s'amuser lui-mĂȘme pour parier sur sa propre personne ! Tiens... Ce serait marrant ça comme scĂ©nario ! Tu rigoles tout seul, parce que ta blague est nulle, mais toi tu la trouve drĂŽle. Ash en jockey. MĂȘme le petit ensemble souvent trĂšs colorĂ©... Toutes ces belles images en tĂȘte qui te font pouffer pour rien, tout seul. Le terme WEBZINE te retient. Tu te souviens qu'Ash veut faire publier tes poĂšmes. Ça ne t'a pas enchantĂ© au dĂ©but, mais tu as fini par cĂ©der. Tu sais qu'ils sortiront un jour ou l'autre. Tu ne sais ni quand, ni dans quelle page... En tout cas, c'est une petite entente entre vous deux. - De neuf ? Papa est de retour en ville et franchement ça m'angoisse. Mis Ă  part ça, y'a pas vraiment rien de nouveau qui se passe ! Tu baisses les yeux sur ton assiette vite. Papa, de retour en ville. Ta mĂšre t'avais prĂ©venu. Vous avez concervĂ© un vieux contact les lettres. Elles ne laissent pas de trace comme sur l'internet. La vieille mĂ©thode. Tes doigts se serrent au point que tes jointures deviennent blanches. Le contact avec la rĂ©alitĂ© est altĂ©rĂ©e avec cette pensĂ©e que ton pĂšre est de retour en ville. Recommencer Ă  s'enfuir, Ă  se cacher, Ă  toujours regarder derriĂšre soi... La mauvaise vie. Le mauvais trip. Ça va mieux ? - Euh oui, oui, ça va mieux ! Lorsqu'il te fait le sous-entendu de prendre un morceau de son repas, tu refuses poliment. - Je ne mange pas vraiment autre chose que de la viande rouge... Un pur carnivore, dirait-on ! Tu essaies de dĂ©vier la conversation, parce que tu ne veux pas parler plus profondĂ©ment de ton rĂ©gime. T'es un peu idiot de l'avoir mentionnĂ©, mais il est trop tard maintenant. - Tu me trouve comment toi ? Tu demandes ça comme ça. C'est sorti tout seul, comme une bombe. Une explosion. Tes yeux sont ancrĂ©s dans les siens. - Parce que, les gens, ils ont une opinion faussĂ©e, bien souvent et j'sais pas... J'ai envie de savoir ce que toi tu penses. Pour une fois, j'ai envie qu'on me dise la vĂ©ritĂ©. La vraie. Encore plus profondĂ©ment dans le dĂ©voilement futur de ta condition, tu ne fais pas trop attention. Pourquoi as-tu posĂ© ces questions ? C'est plus fort que toi. Elles ont fusĂ©es et tu n'as pas pu les retenir. Tu te mordille la lĂšvre infĂ©rieure, toujours de bonne humeur, mais une once d'anxiĂ©tĂ© vibre en toi. Encore quelques regards. Tu n'as pas besoin de regarder autour de toi. Tu les sens, comme s'ils brĂ»laient ta peau. AprĂšs avoir mangĂ© et dĂšs que les verres seront terminĂ©s, tu vas sortir d'ici illico presto ! Faut trouver un endroit calme. Juste tous les deux. Tu seras plus attentif, plus concentrĂ©. Mieux qu'ici. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Il va peut-ĂȘtre falloir que j'arrĂȘte de poser des questions qui fĂąchent. Parce que je ne faisais que plaisanter, que je ne croyais pas que Sasha puisse rĂ©ellement vouloir me sĂ©duire - non pas que je trouverais ça dĂ©plaisant mais l'idĂ©e mĂȘme m'Ă©branle un peu. J'ai un petit geste de recul de la tĂȘte, pour mieux l'observer, air surpris, Ă©berluĂ© mĂȘme, sourire aux lĂšvres sans trop savoir quoi en penser. Et, pour une fois, je ne rĂ©pond pas - je me contente d'un coup d'oeil inquisiteur. Je prĂ©fĂšre voir sa question comme une boutade - allons, il ne peut pas ĂȘtre sĂ©rieux. Mais toute cette histoire change mon regard, et ça fait rĂ©sonner un petit quelque chose. Mon syndrome du chevalier blanc me pousser Ă  protĂ©ger ceux que j'apprĂ©cie - ils ne sont pas forcĂ©ment nombreux. Mais Sasha - il n'est pas mon frĂšre, mĂȘme s'il y a des ressemblances. Merde - je serre les dents parce que je viens clairement de le mater et merde, ça se fait pas. Heureusement qu'on est pas trop longs Ă  s'asseoir et Ă  s'installer. Et discuter un peu, ça calme un peu mes nerfs et mon esprit. Ca apaise mon imagination qui s'Ă©tait quelque peu emballĂ©e - allons, vieux loup de mer, maĂźtrises-toi un peu. Des poĂšmes ? » L'interrogation est pleine d'un intĂ©rĂȘt curieux. J'ai un petit sourire doux quand il liste ses poĂštes prĂ©fĂ©rĂ©s. AprĂšs une gorgĂ©e de whisky qui m'emplit la bouche, je riposte. Baudelaire et ses fleurs du mal. Je m'y suis intĂ©ressĂ©, plus jeune. Quels genres de poĂšmes tu Ă©cris, dis-moi ? » Je n'aurai pas cru qu'il puisse crĂ©er de la poĂ©sie, mais au final, ce n'Ă©tait qu'un jugement sans raisonnement. Quiconque vit peut crĂ©er. Et cela va bien avec son tempĂ©rament, maintenant que j'y pense - il y a cette pulsion crĂ©ative en lui que j'admire, que je saisis dans ses chansons, dans sa voix. Je suis trĂšs curieux, Ă  prĂ©sent, d'en apprendre plus sur ce qu'il fait - son processus crĂ©atif, par exemple, ou ses oeuvres en elles-mĂȘmes. Quand il rĂ©torque Ă  propos de l'odieuse bonne femme, je me penche et je prends mon air le plus sournois. Mais si je lui brise sa canne, comment je fais pour la lui enfoncer dans le fondement ? Quoi que, doit dĂ©jĂ  y avoir un balai, il ne doit plus y avoir de place » que je prononce Ă  voix basse, dans un soupir théùtral, comme si le fait que la vieille soit coincĂ©e du cul puisse m'ĂȘtre profondĂ©ment prĂ©judiciable. Puis je souris, largement, l'air un brin amusĂ© par ma propre bĂȘtise, mais il est vrai que je ressens moi-mĂȘme l'agacement caractĂ©ristique qui me prend, quand j'ai trop bu et qu'on commence Ă  m'ennuyer sĂ©vĂšre. Au moins Sasha a l'air d'aller mieux. Je pouffe en l'entendant dĂ©fendre Ash. C'est comme ça que font les King - on se lance des railleries au visage pour se prouver qu'on s'aime. Et on s'aime trĂšs fort » que je dis, sur le ton de la plaisanterie, mais la vĂ©ritĂ© est lĂ . FraternitĂ© Ă©ternelle, dans le sang, dans le nom, dans la chair. Dans mon ExcĂšs dont je n'ai mĂȘme pas connaissance. Ash, avant le reste du monde - quitte Ă  me mettre moi-mĂȘme dans les emmerdes. Je n'insiste pas sur les bĂȘtises qu'ils ont pu faire - je voudrais juste que Ash Ă©vite de finir en prison en entraĂźnant avec lui quelqu'un, Sasha par exemple. Je partage l'hilaritĂ© de Sasha en imaginant Ash monter lui-mĂȘme un cheval de course. Ce parieur invĂ©tĂ©rĂ© en serait capable ! Ne va pas lui donner de pareilles idĂ©es ! Il en a dĂ©jĂ  bien assez tout seul - il serait tout Ă  fait capable de s'estimer meilleur jockey et de parier qu'il peut gagner ... » Soupir Ă  nouveau, mais avec le sourire amusĂ© qui dĂ©montre que, mĂȘme exaspĂ©tĂ©, mĂȘme agacĂ© par ce petit frĂšre, je suis lĂ  pour lui. Mais en parlant de famille, voilĂ  une nouvelle qui me fait cesser de sourire. Par rĂ©flexe, dans l'instinct du protecteur, de l'ami, dans le besoin de contact, je pose une main sur la sienne, crispĂ©e au point que les jointures en ont blĂȘmi. Je presse doucement sa dextre, le regard doux. L'instant passe - je ne pense pas qu'il veuille parler de son paternel, et je n'ai nullement envie de l'agacer Ă  ce sujet, alors nous en changeons. Et puis, d'un coup, y'a cette question qui sort de nulle part qui forme un petit frisson dans mon Ă©pine dorsale. Il ne lĂąche pas mes yeux, et je sens combien ma rĂ©ponse est importante, combien mes mots pĂšsent soudain dans la balance. Ca me fait rater deux trois battements de coeur, ça. Hem ... » Je bredouille un quart de seconde avant de me reprendre. Hauts les coeurs, Cassidy. Je t'apprĂ©cie. Tu as l'air de quelqu'un d'intelligent, d'aussi joyeux qu'un peu fou - et c'est un compliment, quand on sait que je dĂ©teste l'ennui, je viens de Providence aprĂšs tout, je connais l'ennui. Je te trouve, eh bien, adroit dans ce que tu fais, astucieux et amusant. TrĂšs Ă©nergique et sĂ»rement accro au sucre » que je plaisante en jouant avec mon zippo, un peu gĂȘnĂ© de dĂ©baller comme ça mon jugement de lui. Je tais d'autres compliments - l'Ă©clat qu'il possĂšde, cette jeunesse qui m'interpelle, cete spontanĂ©intĂ© Ă©nivrante, cette ingĂ©nuitĂ© fascinante. Mais c'est sincĂšre - j'apprĂ©cie vraiment Sasha, pour le peu que j'en ai vu. Et ça me donne envie d'en savoir un peu plus, parce que clairement, y'a des choses Ă  creuser et il y a derriĂšre sa bonne humeur une complexitĂ© humaine qui me plaĂźt. Tu as l'habitude qu'on te mentes, pour aspirer Ă  la vĂ©ritĂ© ainsi ? » que je questionne, rendu curieux par les mots qu'il a employĂ©. Pour une fois, j'ai envie qu'on me dise la vĂ©ritĂ©. Je te propose de sortir - mes cigarettes m'appellent et mon verre ... » et j'en avale la derniĂšre gorgĂ©e d'un geste habile, sourire aux lĂšvres, est vide. » J'ai bel et bien l'impression que Sasha veut partir d'ici et je capte les regards encore posĂ©s sur nous - non, sur lui. Je rĂ©alise que je ne fais pas partie de l'Ă©quation, et je fronce les sourcils. Certes, Sasha est attirant - il y a quelque chose chez lui qui est attractif, ensorcelant. Mais tout de mĂȘme - y'a des paires d'yeux qui ne se gĂȘnent pas. Je serre encore les machoires et je me lĂšve soudain, agacĂ© - j'ai pas envie de faire un esclandre et le coup de poing que j'ai pas eu l'occasion de donner au connard de stalker, un peu plus tĂŽt, me dĂ©mange. J'attrape mon paquet de clopes et ma veste et je souris Ă  Sasha - un vrai sourire, Ă©clatant, enjĂŽleur, qui pĂ©tille dans mes prunelles sombres. PrĂȘt pour d'autres aventures ? » que je glisse non sans avoir posĂ© un billet pour payer l'addition. Qu'ils gardent la monnaie, j'ai qu'une envie, sortir d'ici et fumer ma clope. Le goĂ»t du whisky me fait passer ma langue sur mes lĂšvres, une douce chaleur dans le corps, l'envie d'un peu d'air frais, main qui repousse mes cheveux en arriĂšre de mon front. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊La petite phase avait fait mouche dĂšs que tu l'avais prononcĂ©. Un regard diffĂ©rent, surpris, peut-ĂȘtre gĂȘnĂ© ? T'es pas sĂ»r. Tu sais mĂȘme pas qu'il t'a matĂ© ouvertement, parce que t'es un peu idiot sur ce cĂŽtĂ© lĂ . Les charmes... Toi tu en possĂšde et il coule comme les effluves d'un parfum par les pores de ta peau, mais pour ce qui est des autres... Tu as du mal Ă  distinguer les phrases de drague ou simplement les vĂ©ritables sentiments, Ă  cause de ta condition. Tu t'es forgĂ© une sorte de carapace face aux sentiments des gens et ce que tu leur dit, parce qu'au fond... Leurs pensĂ©es pour toi sont sais que quelque chose est diffĂ©rent chez Cassidy, mais tu ne sais pas encore pourquoi. PoĂšme. - Oui, des poĂšmes. Tu confirmes tout en apportant la biĂšre Ă  tes lĂšvres. Elle est presque vide. On t'a bien sĂ»r demandĂ© une carte d'identitĂ© pour que tu puisses boire. Ouais, dĂ©jĂ  avoir presque un quart de siĂšcle c'est bien, mais avoir l'air plus jeune, c'est moche pour les endroits comme les bars ou les boĂźtes de nuit. Pour acheter de l'alcool, tout court. Faut toujours l'avoir en main, la carte d'identitĂ©, prĂȘt Ă  la coller au visage du vendeur. - Baudelaire ? C'est l'un des plus connus. Ses poĂšmes sont magnifiques, ça je dis pas le contraire.. Un petit sourire vient fendre ton visage. La poĂ©sie... Un sujet pourtant si beau, mais si tendu Ă  la fois. Un petit jardin secret que tu te permet peu Ă  peu d'ouvrir au monde. - Met-la lui... Ça lui ressortira par la bouche, un beau spectacle, j'suis sĂ»r. Un brin de grande moquerie lĂ . Sa canne plus le bout de ballet coincĂ© dans le cul, ça fait un petit effet ricochet lĂ  ! ForcĂ©ment, ça va remonter ! Petites pensĂ©es coquines diabolesques avant de revenir un peu Ă  la rĂ©alitĂ©. Alors lĂ , franchement, c'est une vache de bonne idĂ©e ! Aller mettre cette connerie dans la tĂȘte d'Ash. Ce serait bien marrant Ă  le voir aller ! Le pauvre... Mais tu sais que Cassidy va savoir que ça vient de toi. C'est sĂ»r. C'est peut-ĂȘtre pas une bonne idĂ©e ? Et puis merde, pourquoi pas ? Il faut s'amuser un peu, non ? Surtout que ce serait bien le genre de trip que prendrait Ash avec un malin plaisir. Tu vois quelque chose changer dans son regard, dans sa posture, lorsque tu lui demande comment il te trouve. C'est Ă©trange... Habituellement, on te regarde avec un sourire bĂ©ant, les yeux mielleux et on te dit n'importe quoi que tu veux bien entendre. On te trouve comme l'homme le plus beau qui existe - ouais -, alors que c'est clairement faux. T'es pas le style barraquĂ© et encore moins le plus grand homme. Il y en a beaucoup qui passeraient leur chemin s'ils voyaient qui tu es rĂ©ellement. Tu ris doucement Ă  la fin. - Plus accro au sucre que moi tu meurs ! Petite rigolade, mĂȘme si tu es chamboulĂ© Ă  l'intĂ©rieur. Les aveux de Cassidy te touche profondĂ©ment. Ce ne sont pas les compliments habituels de ceux qui sont touchĂ©s par ton cĂŽtĂ© Singer. Se pourrait-il que... Vraiment ? Cassidy pourrait-il ĂȘtre immunisĂ© contre ce cĂŽtĂ© de toi ? Cette partie monstrueuse qui attrape toutes les saloperies environnantes ? Toutes les sortes d'Ăąmes qui peuvent s'accrocher. Bonnes comme mauvaises... Y'a qu'Ă  penser au stalker un peu plus tĂŽt, c'Ă©tait un peu un cĂŽtĂ© mauvais. Y'a pire, mais ça, tu ne lui a pas encore dit. Et le pire, ça reste ton pĂšre. Tu louches un peu sur le zippo. Tu as toujours prĂ©fĂ©rĂ© ce trucs aux lighters normaux, fait sur le long. - Oui, j'ai l'habitude qu'on me ment pour dire la vĂ©ritĂ©. Et c'est assez insupportable... C'est... CompliquĂ©. TrĂšs compliquĂ© mĂȘme. Tu soupires et tu passes une main sur ton visage. Pourquoi est-ce que tu ne lui dĂ©voile pas tout, s'il est immunisĂ© contre ça ? Pourquoi ne pas lui faire confiance ? Mais vous ĂȘtes dans un endroit public... Ce n'est pas trop le moment. Ni l'endroit. Peut-ĂȘtre une fois au calme ! - Sortir ? Sortir ? Tu le rĂ©pĂšte deux fois, comme un crĂ©tin. Tu sautes immĂ©diatement sur tes jambes. Tu attrapes Ă  la vite ton sac que tu jettes sur ton dos et tu prends ensuite ton Ă©tui Ă  guitare et tu le suis prĂ©cipitament jusqu'Ă  la sortie oĂč tu affiches un sourire encore plus radieux. Enfin dehors ! Tu as remarquĂ© les derniers regards insistants. Soudain, tu observes vers ta gauche et tu vois un parc. Enfin ! Encore comme tout Ă  l'heure, tu ne demande aucune permission et tu attrapes la main de Cassidy pour te mettre un peu Ă  courir en direction du parc. Tu t'en fiche de le traĂźner derriĂšre toi. Tu as envie d'un moment plus calme Ă  deux, oĂč tous les regards ne seront pas sur toi. Cette fixation incessante qui te met de plus en plus mal Ă  l'aise, sauf quand tu chantes. Tu aimerais pouvoir avoir accĂšs Ă  ta vie privĂ©e, quand mĂȘme ! Tu t'arrĂȘtes Ă  un arbre qui semble plus Ă©loignĂ©, cachĂ© par quelques buissons et tu t'installes calmement par terre, en position de tailleur. Tu dĂ©poses l'Ă©tui de ta guitare au sol comme si elle contenait un vase chinois pouvant valoir des millions de dollars. Tu jettes ton sac sur le cĂŽtĂ©. Tu jettes soudain la tĂȘte vers l'arriĂšre et tout ton corps s'Ă©tend dans l'herbe. Tu fermes les paupiĂšres quelques secondes avant de les ouvrir. Les bras de chaque cĂŽtĂ© de ton corps. C'est vrai, t'a pas laissĂ© le temps Ă  Cassidy d'allumer sa clope et tu rigoles doucement. - Pardon pour la clope, tu peux la fumer maintenant. Dans ton empressement de trouver un coin tranquille, tu as oubliĂ© ce que voulais Cassidy en premier. - La vieille... Elle te regardait pas toi, mais moi. Tous ces gens... Ce sont du faux. Toi, je ne sais pas... C'est diffĂ©rent. Tu ne me regarde pas comme eux, comme si tu Ă©tais envoĂ»tĂ©. Il y a quelque chose chez toi qui fait en sorte que tu n'es pas atteint par mon cĂŽtĂ©... Monstrueux. Tu lĂšves les yeux vers le ciel. Depuis que vous vous connaissez, c'est la premiĂšre fois que tu deviens aussi sĂ©rieux, mĂȘme une onde de tristesse te traverse et une larme vient couler le long de ta tempe. - Si tu savais comment c'est difficile... De vivre comme un monstre, comme ça, alors qu'on a rien dĂ©sirĂ©... Les sentiments des gens sont faux. Je n'ai pas vraiment d'amis, mĂȘme si tout semble ĂȘtre le contraire. Tu l'as vu, avec cet homme, tout Ă  l'heure... Il semblait ailleurs, sous les drogues.. VoilĂ  ce que je provoque rĂ©ellement chez les gens. Mais pas toi... Je ne comprends pas. Je suis heureux que ça ne t'affecte pas.. Les derniĂšres paroles que tu prononces sont sincĂšres. Pour une des rares fois dans ta vie, tu laisses ton coeur parler, plus profondĂ©ment, avec plus de sincĂ©ritĂ©. Des Ă©motions. La pile Ă©lectrique s'est un peu dĂ©chargĂ©e, comme si elle avait besoin d'une petite pause. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Il faut l'admettre, Baudelaire est effectivement un des poĂštes les plus connus - mais cela n'empĂȘche pas son Spleen et Ideal d'ĂȘtre un monument de la poĂ©sie. Tant par ses thĂšmes que ses accroches, tout me paraissait incroyable, Ă©tant plus jeune - encore maintenant, j'aime Ă  ouvrir ma vieille Ă©dition au hasard et redĂ©couvrir un poĂšme, le temps d'un instant. Je serai curieux de lire ta poĂ©sie. » Pas exactement une demande, pas exactement un voeu - ni un souhait. C'est juste un fait. Tu hausses les Ă©paules - la balle est dans son camp, mais c'est peut-ĂȘtre quelque chose d'assez ... intime, la poĂ©sie. Une vision des choses, des sentiments, ça a tellement de sens de lectures. J'ai un rire Ă©touffĂ© aux paroles de Sasha - parfait, j'ai l'image en tĂȘte, c'est absolument horrible, la grand-mĂšre n'Ă©tant plus ni de premiĂšre fraĂźcheur ni spĂ©cialement agrĂ©able Ă  regarder. Je prĂ©fĂšre me concentrer sur le musicien devant moi - ça m'Ă©vitera les cauchemars. SatanĂ© imagination. HĂ©las, je vois l'imagination de Sasha s'emballer, elle aussi. Et merde. Pourquoi j'imagine facilement les deux zazous aller faire les cake en pleine ville ? Ash voler un cheval aprĂšs un pari stupide ? Je suis certain que dans les prochains jours, mon frĂšre va arriver Ă  trouver de pires idĂ©es pour faire l'imbĂ©cile. Au moins, la discussion revient sur un point plus Ă©loignĂ© d'Ash. Je ne sais pas trop quoi dire ni comment m'exprimer. Je n'ai pas l'habitude de bavasser comme ça - j'ai plus tendance Ă  ĂȘtre cynique qu'Ă  complimenter, mais pour une fois. Et puis je le pense. Et Sasha a l'air de prendre ça bien - on dirait une fleur qu'on arrose aprĂšs trois semaines enfermĂ©e dans le coffre Ă  chaussettes. Je gratte ma barbe, un rien embarrassĂ© - est-ce qu'il avait besoin d'entendre ça ? Apparemment, mĂȘme si je comprends pas pourquoi. Il a l'habitude qu'on lui ment, qu'il dit. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Tout le monde ment, un jour ou l'autre. C'est Ă©vident, c'est profondĂ©ment humain que de camoufler ou de tordre la rĂ©alitĂ© - souvent Ă  son avantage, pour draguer ou pour gonfler un CV. L'humain aime en mettre plein la vue. Mon zippo glisse entre mes doigts, agilement, dans un tic que j'ai. Ouai ça a l'air compliquĂ©, effectivement, que je songe en l'observant - et puis, au mot sortir, c'est un toutou qui sautille, pour un peu je le verrai battre d'une queue imaginaire ! Je ne peux empĂȘcher mon sourire d'Ă©tirer mes lĂšvres en une preuve de mon amusement. J'ai Ă  peine eu le temps de payer que Sasha est dĂ©jĂ  prĂȘt Ă  partir, avec tout son barda. Au moins, on ne traĂźne glisse les pieds dehors, apprĂ©ciant la fraĂźcheur de l'air. Paquet de clopes Ă  la main, je vais pour en retirer une, en claquant le cul de mon paquet froissĂ©, mais Sasha s'empare Ă  nouveau de ma main - ça va devenir une habitude ? Si oui j'aimerai qu'on me prĂ©vienne, parceque ce petit frisson Ă  chaque fois, ça devient bizarre - et on s'Ă©loigne de lĂ , Ă  moitiĂ© en courant. Il a le feu aux fesses, on fuit qui exactement ? Un parc. Bonne idĂ©e ! La verdure alentour semble rebuter les autres humains, en tout cas, on a tout le loisir de s'installer. Guitare posĂ©e, Sasha s'installe - se couche mĂȘme, pour un peu, il se vautrerait dans l'herbe. C'est mignon, parce que durant quelques secondes, je suis certain qu'il a oubliĂ© que je suis lĂ , Ă  fermer les paupiĂšres comme s'il allait faire une sieste. J'ai toujours mon paquet Ă  la main, le zippo glissĂ© dedans et je porte les poings aux hanches, faussement rĂ©probateur, avant d'Ă©clater de rire. C'est bon, je pouvais attendre quelques minutes, je suis pas si accro que ça. » Menteur. Clope qui glisse entre les lĂšvres. La flamme vient lĂ©cher le cylindre et, aprĂšs avoir inspirĂ© calmement, j'expire la fumĂ©e en levant les yeux vers le ciel. La nuit est tombĂ©e, mais il ne fait pas froid. Et puis, les explications tombent. Alors que mes yeux s'abaissent pour observer Sasha, qui me semble soudain plus vulnĂ©rable, les siens se lĂšvent vers le firmament. Je lis, sur son visage, quelque chose que je n'y avais encore jamais vu. Le chagrin. La tristesse pure. CristallisĂ©e sur ses traits habituellement si joyeux. Ca fout un coup. Comme si on avait Ă©teint le soleil, en quelque sorte. Je ne saisis pas bien - ou alors je ne veux pas saisir. Parce que tout est lĂ , devant moi, et j'ai juste Ă  faire les connexions. La saveur du tabac inonde ma bouche, se mĂȘlant Ă  l'arĂŽme entĂȘtant du whisky tandis que j'avale ma salive et que j'inspire trĂšs lentement. J'ai peur de comprendre - mais tout est logique. Je ne sais comment, mais Sasha attire les gens, apparemment involontairement. Positivementou nĂ©gativement. Tout est aimantĂ© par lui - et, Ă©tant donnĂ© que je ne suis pas affligĂ© de son petit sortilĂšge, je suppose que c'est comme avec Ash. Je suis capable de passer entre les mailles du filet, ou de court-circuiter cette espĂšce de petit don. Peut-ĂȘtre que, comme je ne suis pas encore trĂšs proche de Sasha, ça ne fonctionne pas bien - j'en sais rien. Tout est beaucoup trop complexe et je n'ai pas encore toutes les cartes en main, ça me frustre. Mais pour le moment, ça n'est pas ça qui est important. Ce qui compte, c'est ce jeune homme qui, en fasse de moi, semble porter le fardeau de relations toxiques, involontaires, d'envoĂ»tements sociaux. Je laisse planer le silence puis, je mets un genou au sol et l'attrape par le t-shirt. Je l'amĂšne, peut-ĂȘtre un peu brutalement ou sĂšchement, contre moi pour le serrer dans mes bras. C'est pas trĂšs galant, mais merde. Il a besoin de quelqu'un - et apparemment, c'est moi. Et ça me va. Parce que je suis lĂ . Alors on va rĂ©gler ça tout de suite - la prochaine fois que tu dis que tu es un monstre, ce sera une taloche sur ta petite tĂȘte de crĂ©tin, compris ? » Je le tiens serrĂ© contre mon torse. Je suis pas sĂ»r de bien saisir mais ...Ash et moi on a des ... je sais pas comment appeller ça, des dons ? Et le mien, c'est d'influencer celui des autres. Alors, ça m'affecte pas - ton p'tit tour de passe-passe. Je crois pas - ou peut-ĂȘtre un peu, c'est pour ça que j'te trouve mignon ? J'en sais rien. Je secoue la tĂȘte, merde, concentre-toi, arrĂȘte de dire n'importe quoi ! Qui sait ? Mais ... Tu l'as dis. Tu n'as pas dĂ©sirĂ© ĂȘtre comme ça. Alors arrĂȘte de t'en vouloir d'ĂȘtre ce que tu es. M'oblige pas Ă  te faire une leçon de vie. Ca doit ĂȘtre dur - et je compatis sincĂšrement. Mais peut-ĂȘtre que je pourrais essayer avec toi - ce que je fais avec Ash, quand il ne se contrĂŽle plus, quand son ... son espĂšce de don part en sucette. » Je soupire doucement et le relĂąche enfin, lui laissant reprendre sa libertĂ©. Ma cigarette est Ă©teinte, entre mes doigts. Tu dois te sentir trĂšs seul. » Mon ton est pensif, presque rĂȘveur, parce que je me mets Ă  sa place trois secondes et que je me dis que, si comme lui, les gens gravitaient autour de moi de fçon factice, sans que je sache si c'Ă©tait pour moi ou pour ... un talent, un don, quelque chose que je ne commandais pas, ce serait trĂšs dur. Mais j'y pense ... Tu as dĂ©jĂ  songĂ© Ă  braquer un magasin de bonbons ? Un p'tit clin d'oeil au vendeur, un petit salut sexy ... »J'ai un petit rire qui s'Ă©teint vite. Trop tĂŽt peut-ĂȘtre. J'ai un geste d'excuse - il faut toujours que j'essaye de plaisanter. MĂ©canisme de dĂ©fense. Je tente de me questionner, Ă  l'intĂ©rieur - est-ce qu'il m'envoĂ»te moi aussi ? Je ne peux pas dire qu'il me laisse totalement indiffĂ©rent. Je ne peux pas dĂ©nier qu'il a du charime. Un sacrĂ© charisme mĂȘme. Il est beau, il est jeune, il est solaire - lumineux et enjouĂ©. D'habitude. Je reprends doucement je suis aussi content que ça ne m'affecte pas. » MĂȘme si je n'en suis plus aussi certain. Ou alors je suis juste un vieux pervers ? Peut-ĂȘtre bien. J'entends une voix qui rit dans ma tĂȘte, et elle a l'accent de Ash - qu'est-ce qu'il se foutrait de ma gueule, Ă  ĂȘtre aussi sentimental, merde. Je m'asseois en face de lui en tailleur Ă  mon tour, tout en rallumant ma clope tranquillement. Je comprend mieux ton besoin d'isolement. Chouette parc, tu me diras. Au moins, on sera pas embĂȘtĂ©s. » J'ai envie de lui poser mille et une questions sur tout ça - mais ça ne se fait pas, et pour une fois, je ferme ma grande gueule. J'inspire le tabac avec lĂ©gĂ©retĂ©. Je suis loin de tout capter - et ça me fait me sentir idiot et trĂšs humain Ă  la fois. Mais j'ai Ash, par exemple, et je sais que ma relation avec mon frĂšre est vraie. Que ferais-je si je pouvais envoĂ»ter les gens mais que tout Ă©tait ... Ă©phĂ©mĂšre ? Illusoire ? Bons dieux, ce serait terrible. Je pense aussi que j'aurai tendance Ă  en abuser - je suis un petit connard, parfois. Mais Ă  voir l'effet que ça fait Ă  Sasha, j'ai pas envie de tester ça. Avec un lĂ©ger sourire, je lui tapote l'Ă©paule d'un geste amical, avant de lui Ă©bourriffer les cheveux. Ca pourrait avoir l'air d'un geste paternaliste - ça l'est pas. Pulsion de contact - pour prouver que je suis bien lĂ  ? Ou pour me prouver que lui, il est lĂ  ? Putain, le whisky m'est montĂ© Ă  la tĂȘte ou quoi ? c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊Ton changement d'humeur est drastique. AllongĂ© sur le sol, les yeux perdus dans le vide bleutĂ© du ciel, tu observes quelques coussins gazeux qui n'ont pas de rĂ©elles formes. Tu dĂ©cides de t'ouvrir Ă  Cassidy sur ce que tu es vraiment. Pourquoi cette dame t'observais toi et non pas lui, ou vous, tout simplement. L'envoĂ»tement. Le dĂ©sir. Cette attraction qui est fausse. ÉphĂ©mĂšre. Tu soupires. Une larme coule silencieusement sur ta joue, mais tu ne t'attends pas du tout Ă  la suite des Ă©vĂšnements. OlĂ  ! Un petit craquement se fait entendre sur ton t-shirt, manquant de le dĂ©chirer tellement le geste est violent sur le coup. Ton dos se cambre et te voilĂ  enveloppĂ© dans des bras masculins. Une odeur muscĂ©, piquĂ© de la cigarette et du whisky te parviennent au nez. C'est dĂ©licieux, tiens... Petite pensĂ©e qui vole, mais qui disparaĂźt dĂšs que les paroles de Cassidy coule sur ton corps, limite Ă  la duretĂ© de l'acide. Tu serres des dents, prĂ©fĂ©rant ne rien dire. Tu l'Ă©coutes, mĂȘme si c'est difficile. CrĂ©tin. Bon, peut-ĂȘtre pas trop fan de ce surnom... Mais venant de lui, ça passe pas si mal. - Mais c'est vrai que je suis un monstre ! Tu ne sais pas tout ! Alors lĂ , tu aurais dĂ» te taire. L'attraction du don du Singer n'est que la pointe de l'iceberg. Il y a le chant de sirĂšne, mais aussi la transformation physique qui vient si on ne mange pas de la viande rĂ©guliĂšrement. Ça te rappelle presque la faim des vampires. AssoiffĂ© de sang, mais toi tu es affamĂ© de viande rouge. Limite tu repenses Ă  la viande humaine et lĂ , Ă  ĂȘtre ainsi dans les bras de Cassidy... Tes yeux roulent un peu, puis tout redevient clair. Tu soupires d'aise, doucement, lorsqu'il te lĂąche. Non, le cĂąlin Ă©tait trĂšs bien... Mais ton dĂ©sir soudain pour l'ĂȘtre humain, la viande, aurait pu dĂ©clencher une vĂ©ritable catastrophe si tu Ă©tais encore sous le joug de la faim. - Non, je crois pas que tu sois affectĂ©... Parce que ton regard parle pour toi. Tu le fixe un instant avant de reculer la tĂȘte. - Faire venir les gens Ă  moi, les envoĂ»ter, c'est pas le seul truc qui vient avec ça... Pas le seul "talent" si on peut dire ça comme ça. LĂ , on parle de charisme, mais il y a autre chose.. Tellement d'autres choses.. Tu secoues la tĂȘte et passe une main dans tes cheveux, visiblement nerveux sur ce coup. - T'a bien dit que tu me trouvais mignon ? Tu hausses un sourcil, visiblement intriguĂ© par cette soudaine rĂ©vĂ©lation. Est-ce que vous vous rapprochez un peu trop ? Peut-ĂȘtre. Qui peut s'en faire pour ça? Personne, sauf vous. Vous ĂȘtes les maĂźtres de votre vie. - Sucette ? Pauvre crĂ©tin, tu viens de rĂ©pĂ©ter le seul truc qui te fait envie en ce moment. Le mot qui t'a accrochĂ©. - C'est la faute de mon PÈRE si je suis un monstre. Oui, tu as rĂ©pĂ©tĂ© ce mot que Cassidy ne voulait pas que tu rĂ©pĂštes, mais tu blĂąmes ton pĂšre pour ta condition. Une autre vĂ©ritĂ©. C'est vrai, si ce n'avait pas Ă©tĂ© de sa fichue morsure, tu ne serais pas ce que tu es aujourd'hui ! LĂ , quand il parle de se sentir seul, tu dĂ©tournes les yeux et tu fixes un point imaginaire. - Oui. Simple, comme rĂ©ponse, mais c'est comme ça. Tu n'as pas spĂ©cialement envie de rĂ©pondre davantage, d'expliquer plus. Il peut aisĂ©ment comprendre. Le commentaire pour le magasin de bonbons rĂ©ussit Ă  te remettre un petit sourire aux lĂšvres. - Je veux bien prendre TOUS LES BONBONS du magasin ! Mais hors de question que je le braque... Je veux pas ĂȘtre un criminel. MĂȘme si le vendeur me donnerait tout, en fait... Mais ce serait lui dans la merde ! Pas question ! Je laisserais pas quelqu'un d'autre vivre mes emmerdes. Tu te redresse, assis, en tailleur, lorsque Cassidy a fait de mĂȘme. Tu le regarde s'allumer une clope en silence, puis, sans mĂȘme lui demander, tu lui vole son paquet pour sortir une clope et tu la fourre entre tes lĂšvres. T'a pas de zippo, mais le lighter normal suffira que tu sors de ta poche pour l'allumer. C'est rare que tu fumes. Max trois par jour, normalement. C'est surtout en situation de stress. Ou aprĂšs un repas bien trop copieux. Les meilleurs moments. AprĂšs le sexe... Tu connais pas encore ça. Tu l'as fait qu'une fois, pauvre de toi et tu te souviens pas beaucoup de cette pĂ©riode de ta vie. La prĂ©sence de ta condition de monstre avait pris beaucoup trop de place ! - Je te confirme que ça ne t'affecte pas. Parce que mĂȘme quand je chante, tu devrais te trouver sous envoĂ»tement. Mon pĂšre dit que c'est le "chant de sirĂšne". On est, semble-t-il, capable d'ĂȘtre mieux compris, que les gens nous Ă©coute plus. Mais ce n'est pas ça que je veux... Tu tires sur la clope. Encore. Encore et encore. Presque Ă  t'en faire tuer les poumons d'un seul coup. - Je ne sais pas si ton don Ă  toi fonctionnerait avec moi comme il fonctionne avec ton frĂšre.. Tu mords l'intĂ©rieur de ta joue avant de termine la clope que tu Ă©crases dans la terre, faisant attention Ă  ne pas allumer inutilement un feu. Tu serres nerveusement tes mains ensemble. - Ma condition fait en sorte que je dois manger... Manger de la viande crue, saignante. C'est ça, mon rĂ©gime.. Tu dĂ©tournes le regard et cette fois, c'est trop. Tu te lĂšve. Tu fais quelques pas et tu mets tes mains dans tes poches. - Mon pĂšre est comme moi. C'est lui qui m'a transformĂ©, cet Ă©norme imbĂ©cile d'Ă©goĂŻste... Le meilleur repas pour quelqu'un comme "nous", c'est... Tu t'arrĂȘtes de parler plusieurs secondes, baissant la tĂȘte et les poings se serrent dans tes poches. - La viande humaine.. Tu fais un mouvement sur le cĂŽtĂ©, comme si tu anticipais la venue de Cassidy. Cette fois, ce n'est plus un soleil qui t'habite, mais une Ă©clipse lunaire. Ton cĂŽtĂ© moint jovial fait surface. "- Mais dĂšs que je me suis enfuis de chez moi, j'ai fais le rĂ©gime et je me contente uniquement de viande animale.." Tu avales de travers et cette fois, c'est pas parce que tu as menti, mais tu t'Ă©loignes Ă  grands pas pour restituer une partie de ton repas. Tu tombes mĂȘme Ă  genoux sous la violence du renvoi. Tu poses les mains sur tes cuisses. Tu es Ă  quelques mĂštres de Cassidy maintenant. - VoilĂ ... VoilĂ  pourquoi je suis un monstre.. Et aussi pour l'apparence que ça nous donne... Mais ça, c'est un autre chapitre.. c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ VoilĂ  comment un astre s'Ă©teint. C'est aussi visible qu'une Ă©clipse. Sasha, si doux et joyeux, semble nerveux, comme affaissĂ© de l'intĂ©rieur. Ce n'est pas beau Ă  voir - non pas que le dĂ©rangement soit esthĂ©tique, c'est autre chose. Putain de syndrome du chevalier blanc. Putain de musicier trop mignon. Je peux pas le laisser comme ça. Je peux pas, c'est au-dessus de mes forces. Je le serre contre moi. Je sens sa chaleur, Ă  travers nos vĂȘtements. Quelque chose comme son parfum, ou son shampoing peut-ĂȘtre. Et il mĂ©rite bien son nom de crĂ©tin. Comme promis, la taloche vient, pas violente, mais ferme - comme pour dire, attention Ă  ce que tu dis. Traites-toi mieux ou je me fĂąche. Je le lĂąche, un peu Ă  contrecoeur. Mais je peux pas rester toute la soirĂ©e collĂ© Ă  lui - non, je ne peux pas. Nos regards se croisent, les prunelles s'accrochent. Je hausse les sourcils, curieux d'entendre ses explications. Parce qu'apparemment, je ne sais pas tout. Invitation d'une mimique du visage, un demi-sourire, une expression amicale. Alors comme ça, il y a plus ? Son charisme n'est donc l'unique partie de son don. Sa question me fait Ă©mettre un grognement et je gesticule des mains comme pour attirer son attention ailleurs - les mots m'avaient Ă©chappĂ©, j'avais espĂ©rĂ© qu'il ne fasse pas attention. Ce n'est pas la question. On ne parle pas de ça, concentre toi un peu ! » Gromellement bougon, alors que je passe mon pouce sur ma joue d'un tic nerveux. Ce n'est vraiment pas le moment, si ? La rĂ©ponse est non. Suivez, un peu, qu'il m'a Ă©coutĂ© ? Quand il rĂ©pĂšte le mot sucette, j'ai des doutes. Et puis, l'accusation fuse. Je ferme la bouche, l'esprit partant en pleine rĂ©flexion. Son pĂšre ? Et comme il s'est encore traitĂ© de monstre, petit taloche sur le sommet de la tĂȘte, l'air mĂ©content - froncement de sourcils et grimace, pour montrer que je ne plaisante pas. Donc, c'est son pĂšre qui l'a rendu ainsi ? Est-ce hĂ©rĂ©ditaire ? Tant de questions. Son excĂšs de gentillesse dĂ©montre Ă  quel point il est loin du monstre qu'il dit ĂȘtre. Je tend un index comme s'il venait de marquer contre son camp. Et tu vois, ça, ça fait de toi quelqu'un de bien. Tu pourrais user de ce pouvoir. Mais tu ne le fais pas - tu as bon coeur. Un grand pouvoir impliquer de grandes responsabilitĂ©s - et tu as les Ă©paules pour. Tu es meilleur que ce que tu peux le penser. » Haussement d'Ă©paules, l'air de rien - je l'observe, sans jugement. Ou plutĂŽt, si - un jugement positif, parce que c'est fou comme les humains ont tendance Ă  voir le mal, surtout en eux-mĂȘme. Il est encore si jeune, et dĂ©jĂ  rongĂ© de culpabilitĂ© ! On en a fait des conneries, avec Ash - est-ce qu'on regrette ? Je sais pas trop. On prĂ©fĂšre avec des regrets que des remords, en fait - on agit, et on improvise ensuite. C'est une façon de vivre - sĂ»rement pas trĂšs vieux, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, comme QI. Et on atteint difficilement deux chiffres, avec regarde Sasha piquer dans mon paquet, et avant que je puisse lui proposer du feu, il sort son propre briquet. Prunnelles qui s'agitent, aux effluves de tabac qui s'instillent entre nous. Il tire sur sa clope comme un condamnĂ©, c'est presque effrayant. Je me mordille la lĂšvre, pensif, absorbĂ© par mes pensĂ©es - toutes focalisĂ©es sur Sasha, toute cette histoire qui chamboule quelque chose en moi comme un jeu de quilles. Le voile surnaturel qui rĂšgne sur la ville me semble de plomb, ce soir. Le chant de sirĂšne, hein ? » que je rĂ©pĂšte - ça lui va bien. Mais mĂȘme s'il a un beau brin de voix, clairement, j'aurai pas Ă©tĂ© jusqu'Ă  pĂ©ter un cĂąble comme l'autre connard de tout Ă  l'heure. Le parallĂšle avec les sirĂšnes est tout Ă  fait pertinent et fait naĂźtre un petit frisson dans mon organisme. Je suppose que la proximitĂ© avec Ash doit jouer, mais qui sait ? On pourrait tester, un de ces quatre » que je propose, enjouĂ© - vu que je n'ai pas l'air d'ĂȘtre ensorcelĂ© par lui au point de proposer un duel au premier qui l'approche ou de mettre le feu Ă  mon slip, c'est que c'est un bon dĂ©but, Ă  mon humble finie, moi aussi, et je fais ce petit tour de passe-passe qui impresionnait toujours Ash, plus jeune - je fais rouler ce qui reste du cylindre entre mes doigts et Ă©teint les braises sur ma paume de main avant de souffler et de la faire disparaĂźtre. Mais un bon magicien ne dĂ©voile jamais son truc. Je suis un sorcier, j'ai Ă©tudiĂ© Ă  Poudlard, Dumbledore a plus qu'Ă  aller se rhabiller. Sasha, en face, montre des signes de nervositĂ© et de stress. Je suis dĂ©solĂ© pour lui - je n'ai pas envie qu'il se mette dans de tels Ă©tats. Il se redresse, comme pour libĂ©rer l'espace, pour se mouvoir et ĂȘtre en symbiose avec son esprit bouillonnnt, je suppose. Je suis le mouvement, Ă©poussette mon fessier, attentif aux paroles - je sens la bombe arriver, sans en voir vu la couleur. Ainsi donc, son pĂšre l'a transformĂ© - volontairement, semble t-il. Il va dans la case connard, celui-lĂ , avec en bonus l'Ă©tiquette Ă  fracasser. Comment on peut faire ça Ă  son gosse, putain ? Si son paternel vit bien sa condition, Sasha la vit comme une malĂ©diction. J'ai toujours pris grand soin de Ash - et s'il est pas comme un fils, faut pas dĂ©conner, ça a dĂ©veloppĂ© chez moi ce cĂŽtĂ© protecteur. Je serre doucement les poings en sentant une brusque colĂšre monter - je pense que s'il se trouvait lĂ , cet homme pourrait goĂ»ter Ă  mes phalanges. Et il verrait que ses putains de pouvoir ne fonctionnent pas toujours, qu'il ne peut pas juste envoĂ»ter son monde comme s'il jouait aux poupĂ©es barbies avec les puis, c'est dit. J'Ă©carquille un brin les yeux. J'ai bien entendu ? Merde. Et le pire - ce mouvement, comme si ... Comme si quoi ? Comme s'il croyait que j'allais le frapper, l'empoigner ? Merde, il y est pour rien ! Et cet air, comme si toute joie le quittait. La rage me noue la gorge, les poings, le corps - cet homme vient de se faire un ennemi. Sa justification n'a pas lieu d'ĂȘtre - pourtant, çame soulage de voir que cette espĂšce de douceur, de gentillesse, ce bon coeur dont on parlait, est toujours lĂ . Que cette idĂ©e semble le rĂ©pugner, qu'il fait tout pour concevoir sa nature avec le plus d'empathie possible. Sasha s'Ă©loigne soudain, Ă©coeurĂ© au point d'en ĂȘtre malade. Je le laisse reprendre son souffle. Je manque de tendre une main vers lui puis je fourre mes mains dans mes poches, les yeux rivĂ©s sur le ciel. Je te rĂ©serve une autre taloche. Tu n'es pas un monstre. » C'est dit d'une voix forte, puissante, en insistant sur la nĂ©gation. Tu n'as pas demandĂ© Ă  ĂȘtre comme ça. Ton ... pĂšre » et je crache le mot avec une hargne non dissimulĂ©e, au point de me taire pour deserrer les dents, t'a imposĂ© cette situation, et tu as dĂ» apprendre Ă  faire avec elle. Et encore une fois quand tu as eu le choix, tu n'as pas choisi la facilitĂ© ou ce que tu connaissais, mais une voie qui Ă©tait Ă  toi, celle d'un rĂ©gime diffĂ©rent. Et ça prouve que tu es assez fort pour te dresser face Ă  tout ça. » Je ne me penche pas sur l'apparence dont il a parlĂ© - s'il veut en discuter, ou me montrer, j'en sais rien, c'est ok. Mais va falloir qu'il s'enfonce dans la tĂȘte qu'il n'est pas un monstre. Je m'approche finalement de lui et je lui tend une flasque - du brandy. Ca va piquer un brin mais ça passera le goĂ»t Ăącre. Rince toi le gosier, va. »Je m'Ă©loigne de nouveau de quelques pas en remontant mes manches sur mes bras et je frotte du bout des doigts, inconsciemment, par rĂ©flexe, la couronne gravĂ©e dans la chair. Eh ben - pour une soirĂ©e qui devait se finir devant un film et avec des biĂšres, ça a Ă©tĂ© plutĂŽt mouvementĂ©. Mais je n'en suis pas mĂ©content. Je ne suis pas sous le contrecoup de ton envoĂ»tement, alors ce que je dis est le fond de ma pensĂ©e. Je ne te juge pas, et par certains cĂŽtĂ©s, je t'admire sacrĂ©ment, putain. T'as vĂ©cu assez de trucs compliquĂ©s, et t'as mĂȘme pas encore une ride. T'as l'air courageux, assez pour te dresser contre tout ça et continuer sur tes deux pieds. » Petit soupir et je passe ma main dans mes cheveux. Pourquoi je balance tout ça, moi, merde - parce qu'au fond, il est devenu plus qu'une voix, maintenant. Tellement d'Ă©motions, je me croirais dans un Disney - si on tend l'oreille, les oiseaux vont sĂ»rement chanter une quelconque merde comme J'en rĂȘve encore, venir dĂ©poser des fleurs dans nos cheveux pendant qu'on se tient les mains, parfait. » Gromellements bougons, mais au final je suis pas vraiment de mauvaise humeur. Juste embarrassĂ© d'avoir balancĂ© autant de trucs mignons, gentils - et vrais. J'ai plutĂŽt l'habitude d'ĂȘtre cynique, excusez-moi du peu. Ca va mieux ? » je demande un peu maladroitement en me tournant vers lui - j'ai encore envie de lui faire un gros cĂąlin, parce que putain, il le mĂ©rite, mais il a peut-ĂȘtre pas spĂ©cialement envie qu'un vieux barbon lui colle aux basques, le pauvre.c oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂SED NON SATIATA"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil."◊ ◊ ◊Un petit grognement avait traversĂ© tes lĂšvres lorsque sa main t'avais bien frappĂ© derriĂšre la tĂȘte. Ce n'est pas violent, mais ce n'est pas doux non plus. Ferme, voilĂ  le bon mot. C'est un faible grognement, comme pour rĂ©primander de façon silencieuse sa façon de faire, mais tu ne dis rien. Il t'avais prĂ©venu, en plus. Ce truc, c'est pas hĂ©rĂ©ditaire. On le devient. Par une vilaine morsure pas belle qui rĂ©pend un venin, comme celui des serpents. Juste Ă  y repenser, ton corps est violentĂ© d'un frisson. Tu hausses un sourcil Ă  son commentaire, mais un mince sourire effleure tes lĂšvres l'espace de quelques secondes. - SĂ©rieux, tu me site Spiderman maintenant ? Ouais, oncle Benjamin, je ferais acte de bontĂ© avec ces grandes responsabilitĂ©s. Mais merci pour les compliments.. Et une main sur le front comme un soldat, les deux pieds qui se collent ensemble, mais ce n'est que pour rire. La rĂ©alitĂ© te rattrape bien vite. Ce sentiment, c'est quelque chose de passager qui te bouffe de l'intĂ©rieur et tu finis par dire que c'est ton pĂšre qui t'a transformĂ© comme ça. Parce que papa... Bien c'est papa ! C'est un enfoirĂ© de premiĂšre qui ne pense qu'au pouvoir. Tu ne remarque pas la colĂšre qui traverse Cassidy, parce que t'es pas trop bon Ă  remarquer ces genres de choses avant qu'un poing vienne s'abattre sur son il y a l'Ă©pisode de la clope que tu fumes comme un dingue, comme ce film lĂ .. C'Ă©tait quoi.. La vieille folle dans Kung Fu Hustle ! Celle qui fume et qui crie comme une vraie dingue. Ce film est con, il est drĂŽle. Tu fumes ta clope Ă  une vitesse hallucinante, manquant de t'Ă©touffer Ă  plusieurs occasions, mais tu t'en sors pas trop mal. Mais tu ressens les brĂ»lures dans tes poumons, parce qu'ils n'ont pas l'habitude de supporter autant de fumĂ©e toxique d'un seul coup ! Tu ne fais que hocher de la tĂȘte comme simple rĂ©ponse. Oui, le chant de sirĂšne. C'est un peu idiot et beau dans un sens, pour une crĂ©ature qui se transforme en quelque chose d'hideux si elle n'a pas suffisamment manger de viande crue ! Tu te mords encore l'intĂ©rieur de la joue. DĂ©cidĂ©ment, tes joues auront bien Ă©tĂ© les victimes prĂ©fĂ©rĂ©es de ton humeur aujourd'hui ! Tu vas avoir de vilaines cicatrices pendant un petit moment. - Oui, j'imagine ! Essayer... Est-ce que ça marchera ? Pourquoi est-ce que ce n'est pas ce qui est en train de se passer ? Peut-ĂȘtre que Cassidy puise dans son pouvoir en ce moment mĂȘme ? Tu cours pour finir par vomir une partie de tes tripes. C'est pas trĂšs joli, mais franchement... Tu es trop retournĂ©. Mentir te donne la gerbe, et maintenant ça. Bonjour l'estomac trop fragile !Le pĂšre Collins mĂ©rite bien une bonne correction de n'importe qui qui connaĂźt au minimum ton histoire, surtout l'Ă©pisode oĂč tu as Ă©tĂ© prisonnier. Ton pĂšre, ton propre geĂŽlier, franchement, c'est limite macabre. C'est malsain. Un pĂšre n'est pas supposĂ© faire tout ça et surtout de se foutre de tuer l'un de ses deux fils pour rĂ©ussir une transformation. Tu l'aimais beaucoup, ton grand frĂšre ! À voir la relation des King, tu as un petit pincement au coeur. Oui, peut-ĂȘtre que cette partie d'eux peut arriver Ă  provoquer une certaine jalousie dans ton coeur. Parce que eux, ils ont un lien si fort, des frĂšres... Et toi tu n'as plus rien. La seule personne qu'il te reste, c'est ta mĂšre et ses lettres. Et toi, la croix de Dieu que tu portes au cou. Tu entends les mots de Cassidy, mais tu perçois mal la colĂšre, encore une fois. Il faut qu'elle soit Ă©vidente. Pauvre de toi qui ne reconnaĂźt pas trop le danger oĂč il y en a. Ce petit cĂŽtĂ© innocent qui t'es toujours collĂ© Ă  la peau. - Non, le choix ne m'appartenait pas... Il ne m'a jamais appartenu. Mon frĂšre aĂźnĂ© est MORT Ă  cause ça. La transformation est ALÉATOIRE et peut tuer celui qui l'a subis. Tu ne mentionne pas que c'est par morsure, ni mĂȘme le venin, mais tu as bien fait mention de ton frĂšre. Ton grand frĂšre. Tu as un passage Ă©clair d'une infinie tristesse avant que cela ne soit remplacĂ© par l'amerturme, encore une fois. Cette Ă©clipse qui s'Ă©tend au-dessus de toi, qui limite la beautĂ© de ton soleil intĂ©rieur. - C'est gentil, quand mĂȘme.. Tu attrapes la flasque qu'il te tend. Tu te redresse et tu l'ouvres. Tu la met au-dessus de tes lĂšvres et penche la tĂȘte vers l'arriĂšre. Tu ne veux pas toucher l'embout. Non pas que la salive de Cassidy soit quelque chose qui te gĂȘne, mais tu viens de gerber alors franchement... Mettre tes lĂšvres lĂ -dessus n'est pas la plus brillante des idĂ©es ! Tu te rince la gorge avant de recracher, puis tu en prends une autre gorgĂ©e que tu avales, cette fois. Une grimace dĂ©fait un moment tes traits doux. Pas habituĂ© que ça pique autant. La bile a fracassĂ© un peu ta gorge et le brandy c'est pas la boisson la plus faible. Ouch. Tu remets le bouchon et tu tends la flasque Ă  Si cela s'appelle du courage, alors je veux bien qu'on puisse de moi que je suis courageux... MĂȘme si j'ai toujours vu cela comme de la survie. Disney? Mais ça fou quoi dans la conversation ça ? Cette fois, avec le mal qui est ressorti, tu affiches un sourire. - Tu veux dire Blanche-Neige ? C'est pas elle qui chante avec les oiseaux et les animaux ? Ils arrivent mĂȘme Ă  faire le mĂ©nage.. Le rĂȘve tiens ! Tu rigoles bien. - Aller, les fleurs c'est joli ! MĂȘme sur ta tĂȘte se serait beau ! Tu affiches un air narquois, mais ce que tu dis, c'est toujours la vĂ©ritĂ©. MĂȘme avec une couronne de fleurs, Cassidy serait sĂ»rement un homme Ă©lĂ©gant ! Plus le costard. La perfection sur deux jambes. Pourquoi tu lui dis plein de secrets, d'ailleurs ? Lui et pas un autre ? Soudain, la joie semble ĂȘtre revenue. Le voile noir au-desus de ta tĂȘte s'estompe pour laisser place au soleil et tu cours vers lui Ă  grandes enjambĂ©es. Tu manques de t'Ă©taler une fois de tout ton long, mais tu t'en fiches. Tu fonces droit sur lui, comme on le fait au football amĂ©ricain, ou au rugby. Ta tĂȘte frappe son torse, mais pas pour lui faire mal. T'a pris trop d'Ă©lan toi et avec la balance, vous vous retrouvez tous les deux allongĂ©s sur le sol. Toi au-dessus. Tu Ă©clates de rire, d'un rire enfantin. - C'est pas mieux comme ça ? Bon, tu parles pas nĂ©cessairement dans cette position soudainement trĂšs rĂ©vĂ©latrice, mais surtout sur le fait que tu as retrouvĂ© ta bonne humeur. Tu relĂšves la tĂȘte. Tu poses tes bras croisĂ©s sur son torse, comme si tu Ă©tais si bien dans cette position. Tu souris. Puis, tu commences Ă  parler..- Ta crĂ©ativitĂ© est ton essenceMĂȘme si tu ne le sais pasPour ce que tu fais, tes proches te flattentDes fois ils te rabaissent, des fois c’est l’indiffĂ©renceTu comprends, mais tu ne les comprends pasLeur objectivitĂ© est-elle ternie par amour, amitiĂ©, jalousie ?Tu te dis que ce n’est pas de leur fauteTu as surement raisonMais toi, tu cherches la vĂ©ritĂ©Ces sages autour ne t’aident guĂšreEt la vĂ©ritĂ© ne vient pas de toi tout seulPourtant tu as de la chanceDes autres te regardent aussiEt ceux-lĂ  tu ne les connais pas..Tu parles, doucement, comme si tu contais quelque chose. Ta voix est douce. Normalement, quelqu'un sous ton joug te regarderait avec des Ă©toiles dans les yeux, mais ce poĂšme... C'est presque ta vie en entier en un seul petit texte. Tu affiches une petite moue cramoisie au final, quand le dernier mot franchit tes lĂšvres. - VoilĂ  un poĂšme.. DĂ©dicace de rĂ©fĂ©rence pour Jules Delavignec oxymortInvitĂ©Invité⠂a little more⠂ sed non satiata Sasha Collins◊ ◊ ◊ Il avait mĂ©ritĂ© sa taloche, non mais. Pire qu'un gosse ! J'ai un petit sourire quand il comprend la rĂ©fĂ©rence et je hausse les Ă©paules, faussement dĂ©sinvolte. Et oui, je cite Spiderman, mon jeune monsieur ! Par contre, j'aurai peut-ĂȘtre dĂ» choisir autre chose, j'ai pas trĂšs envie d'ĂȘtre Oncle Ben. » Je lui lance un regard amusĂ© quand il prend une pose un rien militaire. Pourquoi est-ce qu'il doit ĂȘtre aussi mignon et adorable ? Et clairement, il a pas eu une vie facile. Comment il peut ĂȘtre aussi joyeux, Ă  la base, alors que de toute Ă©vidence, y'a tout ça qui le ronge, Ă  l'intĂ©rieur ? Toute cette faussetĂ©, toute cette peur des autres ? Je suis un peu mĂ©dusĂ© par tout ça. Est-ce que je surpris ? Un peu. Mais pas profondĂ©ment. Parce que cette ville, j'ai l'impression qu'un truc vraiment pas rond tourne lĂ -dedans. Entre ces pouvoirs, qu'on dĂ©veloppe un peu plus avec Ash, ces meurtres bizarres, ces enquĂȘtes que je dois Ă©lucider et oĂč il y a des fantĂŽmes, sans rire ... Cette ville, c'est le Trou de l'Enfer de Buffy contre les vampires ou quoi ? Bon, au moins, Sasha semble accepter ma proposition d'essayer des trucs - je hausse les sourcils et rĂ©torque, d'un air ironique Cache ta joie, surtout. Qu'est-ce qu'on a Ă  perdre, hein ? Promis, je saurai me tenir. » Petit sourire malicieux ; comme si je savais rĂ©ellement me tenir, quelle bonne blague. Bon, je sais dĂ©jĂ  un peu plus faire semblant que Ash, vous me cette histoire rend Sasha malade, et il me paraĂźt trĂšs vulnĂ©rable. Mais pas faible - c'est diffĂ©rent. Ca rĂ©veille en moi, Ă  nouveau, ce besoin de le protĂ©ger. J'suis vraiment pas net. Il a la moitiĂ© de mon Ăąge et moi, je me pose en une espĂšce de justicier ? Mais ... Je dois sĂ»rement ĂȘtre le seul, dans son entourage, Ă  lui proposer un avis, un jugement, une Ă©motion qui soient sincĂšres. J'ai envie de buter son pĂšre. Je comprend pas. Sasha est une bonne personne - j'ai failli penser un gentil gosse, mais ce serait irrespectueux, j'ai pas besoin d'ĂȘtre paternaliste - et lui imposer une telle malĂ©diction, c'est fausser toute sa vie, c'est le forcer Ă  une voie qu'il n'a pas choisie. J'ai une envie rĂ©ellement furieuse de foutre mon poing dans la gueule de ce trou du cul qui a pas mĂ©ritĂ© un gosse pareil. Et les informations qui coulent, comme du sang frais - l'aĂźnĂ© qui a trouvĂ© la mort pour avoir subi l'assaut du pĂšre. Qui n'a guĂšre, apparemment, hĂ©sitĂ© Ă  transformer le plus jeune Ă©galement, quitte Ă  le perdre lui aussi. La colĂšre se transforme en une rage froide - pas sĂ»r qu'il s'en sorte, finalement, le pĂšre. Un accident est si vite arrivĂ©. Je ne dis rien parce que je crois que je pourrais dire des choses vĂ©ritablement horribles - du style, l'arrachage de doigts peut ĂȘtre alĂ©atoire, et ça peut tuer Ă©galement, on essaye avec lui ? Mes machoires sont si serrĂ©es que j'ai un p'tit gout de sang dans le gosier. Je pourrais m'Ă©touffer sur cette hargne qui monte. Putain - on a fait des choses pas jolies jolies, Ă  Providence, avec Ash, mais j'ai jamais eu une telle envie de meurtre. Je laisse Sasha avaler une gorgĂ©e d'alcool, rĂ©cupĂšre la flasque non sans en prendre une gorgĂ©e Ă  mon tour et m'Ă©loignant un peu - toujours cette colĂšre qui gronde, animale. Faut que je me calme, comme d'habitude, le seul moyen de me calmer c'est de balancer des conneries. Tu t'y connais drĂŽlement en Disney dis donc ? » que je ricanne bĂȘtement avec de hausser les yeux au ciel. Des fleurs ? Je prĂ©fĂšre la cape et le cheval blanc, merci. C'est ça ou la robe de Cendrillon - pas d'entre deux, je suis quelqu'un d'Ă©lĂ©gant, deux poids deux mesures, mon bon garçon. » L'ambiance s'est un peu allĂ©gĂ©e - merci les conneries et les railleries. Mais ça fait du bien de le voir sourire Ă  nouveau. Je m'immobilise et puis je capte un mouvement - pourquoi il court ? Vers moi ? Il va s'arrĂȘter ? Dites moi qu'il va s'arrĂȘter. Boum. Je l'attrape comme je peux pour Ă©viter qu'il se fasse mal, mais je tombe en arriĂšre dans l'herbe ; j'Ă©met un petit grognement Ă©touffĂ© en me voĂ»tant pour me rĂ©ceptionner, de tout mon long, avec le poids de Sasha sur moi. Il ne m'a pas vraiment fait mal en me heurtant, c'Ă©tait pas fait pour ça - par contre, je suis plus que surpris. Il nous fait quoi lĂ  ? Une prise de catch ? Du rugby ? Et lĂ , moi en-dessous, lui au-dessus, ça pourrait vite devenir tendancieux tout ça ! Je rĂącle ma gorge, sourcils froncĂ©s, ne sachant que rajouter ou que faire - je dois avouer que j'ose plus bouger lĂ , mais mains dressĂ©es par rĂ©flexe, sauf que j'ai pas aggripĂ© ses hanches, mais de peu. Je suppose ? » Mais il a l'air si joyeux, si heureux - ok, va pour cette position bizarre. Et il s'installe, le bougre ! Il pĂšse pas forcĂ©ment bien lourd, mais c'est un rien perturbant de le sentir lĂ , merde. Je ne suis qu'un homme, tout de mĂȘme. J'inspire, ça me faire rire parce que ça soulĂšve sa tĂȘte, et je camoufle difficilement un sourire. Et puis, il rĂ©cite, d'une voix douce - c'est comme une histoire. L'intonation est recherchĂ©e, un rien mĂ©lodieuse. Ca fout un p'tit frisson, au coeur, au fermĂ© les yeux pour apprĂ©cier les modulations de cette voix. Est-ce que je suis envoĂ»tĂ© ? Oui. Mais pas de cette façon implacable. C'est plus un choix, une logique sentimentale. Mon cĂŽtĂ© raffinĂ©, sans aucun doute, ce cĂŽtĂ© de moi qui aime les soirĂ©e au coin du feu, le brandy et les chausson confortables. Le cĂŽtĂ© vieux, dirait Ash. Et les paroles sont particuliĂšrement choisis - chaque mot a un sens, une signification profonde. Il ne l'entonne pas au hasard. Je rouvre les yeux, pose mes billes noires sur Sasha, Ă  travers mes cils. Je suis flattĂ© que tu m'aies rĂ©citĂ© une aussi jolie crĂ©ation. » Je lĂšve une main et je la pose sur sa tĂȘte, et je caresse doucement ses cheveux - il utilise quoi comme shampoing, parce que c'est beaucoup trop doux ? Va falloir qu'il me donne sa marque. Et puis je le serre gentimment contre moi. VoilĂ  - juste un cĂąlin, une Ă©treinte, rien de plus. L'alcool tape un peu trop pour que je te rĂ©cite du Baudelaire au pied levĂ©, tu ne m'en voudras pas j'espĂšre. » J'inspire encore et je sens que la colĂšre est encore lĂ , couvant - comment on peut ne pas aimer un gosse pareil ? Il est trop innocent. Ou peut-ĂȘtre que je me fais des idĂ©e. Il traĂźne avec Ash, aprĂšs tout. T'as pas froid ? » Bizarrement, y'a pas de conneries qui sort. Avec un petit soupir, j'entrouvre ma veste pour lui rabattre les pans dessus. [color=3CB371]Dans trois minute on roule dans les champs de blĂ©s avec une musique dĂ©goulinante de niaiserie. » Ha bah si, les conneries sortent finalement. Et le pire, je suis pas si ivre que ça. J'ai le cuir coriace. Pas trop déçu que je ne sois pas totalement envoĂ»tĂ© par toi ? » que j'ironise - bon ok, j'ai dis qu'il Ă©tait mignon, mais ça ne compte pas. Et tu manques d'Ă©caille, pour une sirĂšne - quoi que, tu me caches peut-ĂȘtre une queue de poisson ? » que je m'exclame d'un ton outrĂ©, en avançant mes mains comme pour venir fouiller - mais je me contente de le chatouiller. Ok, je fais vraiment n'importe quoi. c oxymortContenu sponsorisé⠂a little more⠂

Letemps normal de coagulation est d’au moins 7 minutes. C’est pourquoi il est important de ne pas interrompre la compression, mĂȘme pour vĂ©rifier si le saignement a cessĂ©. La plupart des saignements de nez s’arrĂȘtent avec cette mĂ©thode. Toutefois, si vous saignez encore, rĂ©pĂ©tez ce geste pendant 10 minutes.

VĂ©rifiĂ© le 28/02/2022 par PasseportSantĂ© Le saignement de nez, ou Ă©pistaxis, est un phĂ©nomĂšne courant et souvent bĂ©nin. NĂ©anmoins, dans certains cas, avoir le nez qui saigne peut ĂȘtre le signe d’un problĂšme de santĂ© plus consultation en urgence est notamment recommandĂ©e en cas de saignements de nez persistants ou Ă  rĂ©pĂ©tition. Explications dans cet d’un saignement du nezL'Ă©pistaxis, qu'est-ce que c'est ?L’épistaxis est le terme mĂ©dical qui dĂ©signe un saignement de nez. Il se caractĂ©rise par un Ă©coulement de sang en provenance des cavitĂ©s quels cas faut-il s’inquiĂ©ter ?Dans la majoritĂ© des cas, avoir le nez qui saigne est un phĂ©nomĂšne bĂ©nin et dans certains cas, l’épistaxis peut ĂȘtre le signe d’un problĂšme de santĂ© plus grave. Certains signes peuvent alerter, comme des saignements de nez persistants ou Ă  causes d’un saignement de nezL’épistaxis essentielle, le cas le plus frĂ©quent de saignement de nezDans 60 % des cas, l’épistaxis est dite essentielle. BĂ©nin et passager, le saignement de nez est dĂ» Ă  la rupture de capillaires sanguins au niveau de la tache vasculaire, point de convergence des systĂšmes artĂ©riels de la fosse essentielle est souvent causĂ©e par une fragilitĂ© vasculaire qui peut ĂȘtre provoquĂ©e ou accentuĂ©e par une exposition au soleil ;un effort physique ;un grattage causes sont particuliĂšrement frĂ©quentes chez l’enfant qui saigne du nez. On les retrouve aussi chez l’adolescent et le jeune saignement de nez peut Ă©galement survenir chez des personnes plus sont les autres causes possibles ?Si l’épistaxis essentielle est la forme la plus frĂ©quente de saignement de nez, il en existe d’autres dont les causes sont variĂ©es. Dans ce cas, le saignement est gĂ©nĂ©ralement la consĂ©quence d’une anomalie ou d’une maladie peut alors avoir une cause localisĂ©e ou saignement de nez peut avoir une origine localisĂ©e lorsqu’il est dĂ» Ă  un traumatisme ;une inflammation, telle que la rhinite ou la sinusite, qui peut ĂȘtre causĂ©e par une infection ORL ;une tumeur, bĂ©nigne ou maligne, pouvant ĂȘtre localisĂ©e Ă  diffĂ©rents endroits des fosses saignement de nez peut aussi avoir une origine gĂ©nĂ©ralisĂ©e lorsqu’il est la consĂ©quence d’un trouble sous-jacent comme l’hypertension artĂ©rielle ;une maladie hĂ©morragique provoquĂ©e par une thrombopĂ©nie ou une thrombopathie, la prise de certains mĂ©dicaments, l’hĂ©mophilie, ou encore par certaines formes de purpura ;une maladie vasculaire telle que la maladie de Rendu-Osler ou une rupture d’anĂ©vrysme carotidien consĂ©quences d’un saignement du nezUn saignement de nez peut se manifester de diffĂ©rentes façons. Il peut ĂȘtre plus ou moins abondant, allant du simple goutte Ă  goutte Ă  l’écoulement prolongĂ© ;unilatĂ©ral ou bilatĂ©ral, en survenant au niveau d’une seule narine ou des deux narines de maniĂšre simultanĂ©e ;ponctuel ou frĂ©quent ;passager ou qu’un saignement du nez est gĂ©nĂ©ralement bĂ©nin, certains signes doivent alerter pour limiter le risque de avis mĂ©dical est notamment recommandĂ© si le nez saigne de maniĂšre abondante, persistante ou frĂ©quente. Il en est de mĂȘme si le saignement de nez s’accompagne d’autres symptĂŽmes tels qu’une pĂąleur, une faiblesse ou une d’un saignement de nezQue faire en cas de saignement de nez ?En cas de saignement de nez, il est conseillĂ© de s’assoir, dans la mesure du possible, dans un environnement calme ;ne pas pencher la tĂȘte en arriĂšre afin d’éviter l’écoulement du sang vers la gorge ;se moucher pour Ă©vacuer le ou les caillots sanguins pouvant s’ĂȘtre formĂ©s dans les cavitĂ©s nasales ;limiter l’écoulement du sang par le nez Ă  l’aide d’un mouchoir ou d'un coton par exemple ;comprimer l’aile du nez pendant au moins 10 minutes pour stopper le complĂ©ment de ces mesures, certains produits, comme des tampons hĂ©mostatiques, peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour favoriser l’arrĂȘt du consulter ?Si, malgrĂ© toutes les mesures pour arrĂȘter le saignement, l’écoulement persiste, un avis mĂ©dical est nĂ©cessaire. Une consultation en urgence est aussi recommandĂ©e si le saignement est trĂšs abondant, se rĂ©pĂšte ou s’accompagne d’autres l’arrĂȘt du saignement, plusieurs examens mĂ©dicaux peuvent ĂȘtre instaurĂ©s pour comprendre l’origine de l’ premiĂšre intention, un examen ORL est rĂ©alisĂ© pour identifier une cause localisĂ©e. Selon les rĂ©sultats obtenus, un examen mĂ©dical gĂ©nĂ©ral peut ĂȘtre est le traitement de la glomĂ©rulonĂ©phrite ?Le traitement de la glomĂ©rulonĂ©phrite dĂ©pend de son origine et de son premiĂšre intention, un traitement mĂ©dicamenteux est gĂ©nĂ©ralement mis en place pour rĂ©duire les symptĂŽmes et limiter le risque de professionnel de santĂ© prescrit gĂ©nĂ©ralement des antihypertenseurs pour contrĂŽler la pression artĂ©rielle et limiter l’hypertension artĂ©rielle, symptĂŽme frĂ©quent de la glomĂ©rulonĂ©phrite ;des diurĂ©tiques pour augmenter la production d’urine et la frĂ©quence des mĂ©dicaments peuvent ensuite ĂȘtre prescrits pour traiter la cause de glomĂ©rulonĂ©phrite. Selon le diagnostic, le professionnel de santĂ© peut, par exemple, prescrire des antibiotiques, notamment en cas de glomĂ©rulonĂ©phrite post-streptococcique, pour stopper une infection au niveau des reins ;des corticostĂ©roĂŻdes et des immunosuppresseurs, notamment en cas de glomĂ©rulonĂ©phrite lupique, pour diminuer la rĂ©ponse plus du traitement mĂ©dicamenteux, un rĂ©gime alimentaire spĂ©cifique peut ĂȘtre mis en place en cas de glomĂ©rulonĂ©phrite. Ce rĂ©gime est gĂ©nĂ©ralement appauvri en protĂ©ines et en sodium, et s’accompagne d’un contrĂŽle du volume d’eau le risque d’insuffisance rĂ©nale est Ă©levĂ©, des dialyses peuvent ĂȘtre mises en place pour assurer la fonction de filtration des reins. Dans les formes les plus graves, une greffe de rein peut ĂȘtre Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi E2byIqf. 408 312 66 471 467 333 220 384 60

mĂšche dans le nez combien de temps